[Société] Une circulation toujours active du virus à La Réunion selon Santé Publique France : le point sur la semaine

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Le point épidémiologique hebdomadaire de Santé Publique France fait à nouveau état d’une augmentation des cas autochtones à La Réunion, mais aussi du nombre de foyers de contamination (clusters), qui se répartissent désormais sur tout l’île. Autant de signes qui montrent que le virus circule toujours activement sur l’île. Pour rappel, depuis dimanche dernier, le département est classé en zone rouge. 

 

 

-> La majorité des contaminations a désormais lieu à La Réunion

Comme c’est le cas depuis la semaine 33 (10 au 16 août), le nombre de cas autochtones est toujours au hausse. La majorité des contaminations se fait donc à La Réunion désormais. 

Selon Santé Publique France, sur les cas investigués cette dernière semaine (du 31 août au 6 septembre), seuls trois cas étaient importés.

Parmi les cas autochtones confirmés ces derniers jours, 20% concernaient un foyer de contamination (cluster) identifié. 

 



 

-> 25 clusters au 9 septembre, un nombre “sous-estimé”  

Un foyer de contamination, ou cluster, est défini par l’apparition d’au moins 3 cas dans une période de 7 jours dans la même communauté, ou dans un même groupe de personnes ayant participé à un rassemblement. 

Depuis l’apparition du premier cluster le 12 août, 38 au total ont été identifiés à La Réunion, mais seuls 25 étaient actifs à la date du 9 septembre. Les autres ont été clôturés entre temps. Mais la majorité est d’un bas niveau de criticité. 

Santé Publique France note que “3 clusters ont été signalés entre les semaines 22 et 32 ; 5 clusters en semaine 33, 8 en semaine 34 puis 35 et 11 en semaine 36”, soit une augmentation constante chaque semaine.

 



 

 

-> 4 clusters en milieu professionnel 

En revanche, il faut souligner que les clusters sont désormais diversifiés : parmi les 25 actifs cette semaine, 4 sont identifiés en milieu professionnel, 4 en milieu scolaire ou universitaire, et 3 en lien avec des rassemblements publics ou privés. Par ailleurs, au vu du nombre élevé de cas ces dernières semaines, “il est vraisemblable que le nombre de clusters identifiés soit sous-estimé”, note Santé Publique France. 

Ci-dessous, le tableau dressé par Santé Publique France, qui montre le niveau de criticité des clusters, le nombre de cas associés, et leur statut, au 9 septembre. 

 

 



 

 

-> Un taux d’incidence de 75,8 pour 100 000 habitants 

 

Ce taux (qui représente le nombre de personnes contaminées sur 100 000 personnes) augmente encore par rapport à la semaine précédente, quand La Réunion atteignait déjà le seuil d’alerte concernant cet indicateur. Et il est supérieur à celui calculé en France entière. 

Le taux d’incidence varie d’ailleurs en fonction de la classe d’âge : il est ainsi beaucoup plus élevé parmi les 15-44 ans : 97,2 pour 100 000 habitants (contre 69 pour 100 000 hab. la semaine dernière). 

Aussi, on observe que le taux d’incidence est supérieur (tous âges confondus) à 100 pour 100 000 habitants à Saint-Denis, La Possession, et au Port. 

 

 



 

 

-> 4,1% des tests PCR positifs 

Cet indicateur est lui aussi en hausse cette semaine, sans pour autant atteindre le seuil d’alerte. Il n’atteint même pas le seuil de vigilance, fixé à 5%. 

Chez les moins de 15 ans, ce taux de positivité est plus élevé : 4,4%. 

À noter également que le taux de dépistage a légèrement baissé en semaine 36, mais on teste quand même beaucoup plus qu’en métropole. 

 



-> 9% des personnes testées 5 à 7 jours après apparition des symptômes

Sur cette semaine 36, on retrouvait 66% d’asymptomatiques parmi les personnes qui se font tester (positives ou non). 

En outre, il se trouve que les asymptomatiques sont plus nombreux chez les personnes de moins de 15 ans (75%), alors qu’ils sont seulement 52% chez les 45-64 ans testés sur la semaine du 31 août au 6 septembre. 

En revanche, l’ARS s’en inquiétait déjà la semaine dernière : mais la difficulté à accéder au dépistage, voire le manque de sensibilisation, fait que 9% des gens testés présentaient des symptômes 5 à 7 jours avant de se faire tester. 13% avaient des symptômes 2 à 4 jours avant le test. 



 

 

-> Une personne contaminée en contaminerait au moins une autre 

Le nombre de reproduction R était estimé à 1,29 sur la semaine du 30 août au 5 septembre, selon Santé Publique France. Signifiant qu’une personne porteuse du Covid en contamine entre une et deux autres. Lorsque ce chiffre est supérieur à 1, il traduit une augmentation du nombre de cas. Mais bonne nouvelle, cet indicateur est en baisse depuis trois semaines, “ce qui laisse supposer une augmentation du nombre de cas moins importante”, selon Santé Publique France. 

 



-> Le plus jeune patient en réanimation âgé de 52 ans 

Au 9 septembre, 71 personnes positives au Covid étaient hospitalisées sur le département, au CHU Nord mais aussi au CHU Sud depuis quelques jours. 10 d’entre eux se trouvaient en réanimation. 

L’âge médian de ces patients admis en réanimation était, sur cette période, de 62,5 ans. Le plus jeune patient dans le service a 52 ans, le plus âgé 81 ans, et il y a autant d’hommes que de femmes. 

En moyenne, ces patients étaient admis en réanimation environ 7 jours après l’apparition des signes de la maladie. 

7 patients présentaient au moins un facteur de risque : principalement obésité et hypertension artérielle. Mais parmi les facteurs de risque observés chez eux, on peut aussi retrouver le diabète, des pathologies cardiaques, pathologies pulmonaires, rénales, ou encore une immunodéficience. 

 

 

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