[Société] Tout ce qu’il faut savoir sur les masques

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> Quels sont les différents types de masques ?

 

Il existe deux grandes familles. Les masques médicaux et non médicaux. Dans la première catégorie, les plus simples et les moins chers sont les masques chirurgicaux à usage unique. Ceux couramment disponibles dans le commerce ont une filtration bactérienne supérieure à 98 % et leur prix maximum, encadré par l’Etat, est de 0,95 centimes d’euros l’unité. «Il est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis. En revanche, il ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air», précise l’Afnor, l’association française de normalisation. Plus contraignant à porter du fait de leur inconfort thermique et des résistances respiratoires qu’ils provoquent, les masques FFP protègent «contre l’inhalation de gouttelettes et des particules en suspension dans l’air qui pourraient contenir des agents infectieux». Ils en existe 3 types, filtrant entre 80 % et 99 % des aérosols. Enfin, les masques non-médicaux ou masques barrières sont fabriqués en tissu. Ils doivent être conçus selon les recommandations de l’Afnor. Lavables et réutilisables 20 à 30 fois selon leur qualité, leur niveau de protection est équivalent aux masques chirurgicaux.

 

 

> Combien ça coûte ?

 

Les prix sont très variables selon la qualité et le lieu de vente des masques. En grande surface, les masques chirurgicaux peuvent se trouver, en cherchant un peu, à 50 centimes l’unité. En pharmacie, nous en avons facilement dégoté à 60 centimes. Dans tous les cas, le prix maximum encadré par l’Etat est de 0,95 centimes. Concernant les masques en tissu, là aussi les coûts sont variables. Nous en avons trouvé à 4 euros l’unité avec le logo «filtration garantie» du ministère de l’Économie. Mais il en existe des moins chers vendus par paquet de 5 au prix de 6 euros. Dans tous les cas, il est conseillé de faire le tour des pharmacies, des supermarchés ou des marchés artisanaux pour trouver le modèle qu’il convient. 

 

 

> Comment s’assurer de leur qualité ? 

 

Les masques en tissu doivent avoir été conçus selon les préconisations de l’Afnor. L’association française de normalisation a publié sur son site différents patrons et types de tissus utilisables pour la conception des masques. Au mois de septembre, les masques certifiés pourront porter le logo NF. 

«Ils distingueront des masques conformes à des exigences de qualité et de confort. Plusieurs niveaux de confort seront détaillés (meilleure respirabilité) mais aussi de performance (à l’égard des particules fines notamment )», précise l’Afnor. Elle imposera un test spécifique pour s’assurer de la résistance des brides. Le logo du ministère de l’économie «filtration garantie», en forme de cocarde tricolore, indique que le modèle a été validé par la Direction générale de l’armement. 

 

 

> Quel est l’efficacité de ces masques contre le coronavirus ?

 

De nombreuses polémiques circulent sur l’efficacité réelle des masques. Les études sur le sujet sont encore peu nombreuses. Mais l’une d’elles, diligentée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a conclu que «le port du masque réduit la probabilité d’être contaminé par le coronavirus de 85 % en cas de rencontre avec une personne infectée». Une analyse de 172 études menée dans 16 pays et publiée dans la prestigieuse revue scientifique The Lancet indique «que le taux de contamination des personnes en bonne santé côtoyant un individu touché par la maladie passe de 17,4 % à 3,1 % si elles se protègent le visage». Les masques chirurgicaux et ceux en tissu diminuent fortement les gouttelettes émises par ceux qui les portent et en protègent leur entourage direct. En revanche, ils ne protègent pas contre les micro-gouttelettes soupçonnées de porter des agents infectieux et de contaminer les personnes. Ces micro-gouttelettes pourraient restées en suspension dans l’air, en milieu clos, pendant 8 heures. 

 

 

> Combien de masques gratuits ont déjà été distribués par l’Etat ? 

 

Si l’Etat s’oppose à la gratuité des masques pour tous, il promet que 40 millions de masques seront distribués gratuitement aux personnes les plus vulnérables L’engagement a été pris fin juillet par Olivier Véran, le ministre de la santé. Ces masques ne sont pas encore arrivés à La Réunion mais les dotations dévolues à l’île devraient «être rapidement renouvelées» assure la préfecture. Depuis le 11 mai, 396 000 masques gratuits ont déjà été distribués aux personnes vulnérables. Dans le détail, 50 000 masques adultes et 6 000 masques enfants à destination des bénéficiaires de l’aide pour les personnes âgées, de la prestation compensatoire du handicap et des jeunes suivis par les services du Conseil Départemental. 85 000 masques ont également été distribués par les épiceries solidaires, la Croix Rouge et la Banque alimentaire lors de dons de colis alimentaires. Le même nombre a été délivré par la Direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale, notamment en direction des SDF, des personnes en rupture d’hébergement, des jeunes relevant des Missions locales et des femmes victimes de violence. Enfin, 120 000 masques adultes et 50 000 pour enfants ont été répartis entre les différents CCAS «afin que chaque maire puisse cibler les personnes vulnérables de sa commune ne rentrant pas dans les critères d’attribution», de la dotation du 11 mai, indique la préfecture. 

 

 

> Quand changer son masque ? 

 

Les masques médicaux et non-médiaux doivent être portés au maximum 4 heures. Ils doivent être changés dès qu’ils deviennent humides ou qu’ils sont sales. 

 

 

> Comment laver son masque ? 

 

L’Afnor préconise de laver les masques en tissu à 60° en machine pendant au moins une demi-heure. Elle conseille également de les laver avec du linge de maison (draps, serviettes…) afin de préserver «l’aspect mécanique» du lavage. L’adoucissant est déconseillé car il pourrait obstruer les mailles du tissu. Selon une étude publiée par The Lancet Microbe et cité par le journal 60 millions de consommateur, «des chercheurs ont mesuré la stabilité du SARS-CoV-2 à différentes températures. À 37 °C, ils n’ont plus détecté de virus actif après deux jours. À 56 °C, le virus actif devient indétectable au bout de 30 minutes, et à 70 °C en seulement 5 minutes.»

 

 

> Les lavages “alternatifs” sont-ils fiables ? 

Le lavage en machine à 60° est cher et contraignant. Des personnes procèdent donc différemment, mais est-ce fiable ? Par exemple, peut-on laver son masque comme on se lave les mains ? Non, répond 60 millions de consommateurs. «Le virus va se déposer à la surface de notre peau, alors qu’il peut se loger à l’intérieur des fibres du tissu. Dans le second cas, il faut renforcer le nettoyage», justifie le magazine. Certains préfèrent mettre leur masque dans de l’eau bouillante. Mais cette méthode à l’énorme désavantage d’user le tissu et les brides. Les techniques du four ou du four micro-ondes ne sont pas non plus conseillées. Leur efficacité n’est pas encore démontrée et ils peuvent entraîner un risque d’incendie. Idem pour le fer à repasser : «Le passage du fer à repasser ne peut se substituer à un lavage tel que recommandé par les autorités sanitaires.» Selon les experts, le lavage en machine à 60° et pendant au moins 30 minutes est le seul à garantir l’action mécanique, l’action chimique, la température et la durée, autant d’action nécessaires à l’élimination du virus. 

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