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Depuis le 15 août dernier, le port du masque est obligatoire en extérieur dans les lieux publics à haute fréquentation touristique et commerciale. Et depuis hier, plusieurs maires annoncent que la mesure sera étendue à tous les espaces publics de leur territoire dès lundi. Un moyen de lutter contre la propagation du Covid-19 sur notre île. Mais ces mesures sanitaires pèsent sur l’environnement.
L’image est affligeante, sur sa page Facebook, le média associatif « Mon Saint-Jo » a publié une photo qui ne laisse pas indifférent, on y voit un masque abandonné en pleine nature.
Pour information, un masque chirurgical mettra entre 300 et 400 ans à dégrader et n’a pas de filière recyclage, un véritable désastre écologique. Au fil des semaines, ces masques usagés arrivent sur nos trottoirs. Fin mai dernier, La Réunion était encore épargnée par ce phénomène mais fin mai dernier, le masque n’était pas obligatoire en extérieur.
Le risque, c’est que les plus beaux sites de La Réunion soient souillés. Surtout que sur notre île, la problématique ne date pas d’hier. Les makotes sévissent depuis plusieurs décennies, un phénomène déjà difficile à enrayer pour les communes et intercommunalités. Alors si on ajoute la question des masques…
Quoi qu’il en soit, en juin dernier, un décret porté par Brune Poirson, alors secrétaire d’État à la transition écologique, prévoyait de passer l’amende pour jet de déchets sur la voie publique à 135 euros contre 68 euros actuellement. Il n’est toujours pas entré en vigueur…
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