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Elles n’ont pas attendu l’élection de Miss Eco Réunion pour se mobiliser en faveur de la planète et de l’environnement. Chacune, à son niveau, œuvre déjà au quotidien pour rendre la Réunion meilleure. Découvrez nos 14 candidates engagées.
Photos : Corine Tellier et Stéphane Repentin
1) Anaïs Perianayagom-Mary (Saint-Paul)
A seulement 23 ans et un Master 2 Manager d’entreprise en poche, la jeune Anaïs vient de décrocher un CDI en tant qu’assistante d’agence dans une entreprise implantée dans l’ouest de l’île. La tête bien vissée sur les épaules, cette passionnée de mode s’était momentanément détournée des castings et du mannequinat, un milieu qui la passionne, pour finir ses études. Mais à présent que son avenir professionnel est assuré, elle veut retrouver le chemin des podiums. De manière plus réfléchie, cette fois. Si la mode reste sa principale motivation, elle veut désormais l’associer à des causes utiles. “C’est la raison pour laquelle j’ai passé le casting de Miss Ecologie Réunion“, confie-t-elle.
Engagée, elle veut faire de la lutte contre la pollution sa priorité : “La Réunion est une très belle île, mais elle est malheureusement défigurée par les dépôts sauvages, les ordures laissées dans les rues, sur les plages, les aires de pique-nique et même sur nos sentiers en montagne…, énumère-t-elle. Dès que je peux, je fais du vélo et de la randonnée, mais je suis toujours affligée de voir autant de déchets dans la nature. Il nous faut vraiment mener des actions pour débarrasser notre île de tout ce qui la pollue“.
La jeune femme se sent apte à mener le combat et à fédérer autour de cette cause. “Je suis très motivée, dit-elle. Ensemble, on peut y arriver ! “
2) Alexandra Maximin (Saint-Denis)
Alexandra, 21 ans, entame sa troisième année de licence à l’IAE de la Réunion. Son objectif ? Poursuivre jusqu’au master afin d’embrasser une carrière dans la comptabilité. Mais la jeune femme a également d’autres projets en tête. Comme œuvrer pour l’écologie afin de permettre aux générations futures de s’épanouir dans un environnement sain, loin de cette pollution actuelle.
“Dans les mois qui vont suivre, nous allons, les autres candidates et moi, participer à plusieurs actions de nettoyage ou de plantations d’arbres pour revaloriser la Réunion, explique-t-elle. Au fil de nos séances, je serai plus à même de déterminer le combat que je souhaiterais mener pour l’écologie. Quoi qu’il en soit, je pense qu’il faut avant toute chose travailler avec l’humain. Pourquoi ne pas intervenir plus souvent dans les écoles pour sensibiliser les jeunes aux enjeux de l’écologie, par exemple ? Nettoyer et planter, c’est bien, mais c’est surtout en amont que nous devons travailler, pour que les générations qui arrivent ne reproduisent plus les mêmes erreurs que leurs aînés“.
Elle l’assure : bien qu’engagée dans le concours de beauté, elle n’est pas du tout en compétition avec les autres candidates.
“Au contraire, dit-elle, nous avons toutes un projet que nous avons à cœur de mener à bien. Tant que nous parvenons, chacun à notre niveau, à faire bouger un peu les choses, nous avons déjà gagné. Pour le bien de la Réunion, que la meilleure idée l’emporte !”
3) Alexe Poudroux (Trois Bassins)
Petite dernière d’une fratrie de cinq enfants (elle a deux frères et deux sœurs aînés), la jeune Alexe a toujours été poussée par sa famille à participer à des élections de beauté. Jusqu’à cette année, elle avait toujours refusé. Mais la cause écologique a eu raison de ses réticences et aujourd’hui elle se lance dans l’aventure, bien décidée à remporter le premier titre et à faire entendre ses idées.
“Quitte à être miss, autant qu’elle soit engagée et qu’elle mette sa couronne au service d’une noble cause, fait valoir cette étudiante en pré-CAP de l’esthétique, tout juste âgée de 21 ans. Pour ma part, si j’ai passé le casting, c’est pour essayer de sensibiliser la population à la protection de l’environnement, montrer toutes les richesses naturelles dont regorge la Réunion et changer les habitudes pour réduire considérablement la pollution au quotidien”.
Evoluant dans le milieu de la cosmétique, au point de vouloir ouvrir sa propre entreprise de fabrication de cosmétiques plus tard, elle entend par exemple rappeler aux utilisateurs de produits de beauté qu’il en existe à base d’ingrédients naturels, non polluants pour la planète. Attachée à la propreté des sites touristiques, elle entend aussi faire la promotion des produits biodégradables ou recyclables.
“Il est vrai que par rapport aux autres candidates, je peux être pénalisée par mon manque d’expérience dans le milieu de la mode et de la beauté, mais comme elles, j’ai des messages à faire passer et j’espère les porter au plus haut“.
4) Anissa Malagouen (Saint-Gilles)
Etudiante en master 2 management ingénierie du tourisme à l’IAE de la Réunion, Anissa, 23 ans, n’a pas encore une idée très précise de ce qu’elle voudrait faire plus tard. Peut-être lancer sa propre structure agro-touristique… Il y a une chose dont elle est certaine, néanmoins : elle veut continuer à œuvrer pour l’environnement à la Réunion. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussée à participer à l’élection de miss Ecologie Réunion.
“Je n’aurais jamais cru participer un jour à un concours de beauté, avoue-t-elle. Je suis de nature réservée et ce n’est pas du tout dans ma personnalité de chercher à me montrer. Mais par rapport aux autres élections que l’on connaît, celle-là a une dimension écologique qui me parle. Aussi, quand un ami m’a parlé du casting, j’ai accepté de me lancer pour la première fois de ma vie“.
La jeune femme veut ainsi profiter de l’appui des professionnels qui vont l’entourer tout au long de cette aventure pour faire entendre sa voix et son message.
“J’ai déjà identifié plusieurs chantiers, avoue-t-elle. Il y a d’abord l’errance animale, qui est un véritable fléau à la Réunion, la problématique de la mobilité urbaine dans une île saturée par les voitures, ou encore l’éco-tourisme, qui n’est pas suffisamment développée et qui ne prend pas assez en compte les richesses locales“.
Son rêve ? Rassembler l’ensemble de la population autour de ses idées.
5) Elodie Lebon (Saint-André)
Depuis toute petite, Elodie a deux rêves : participer à un concours de beauté et monter un projet écologique pour la Réunion. Ça tombe bien, grâce à l’élection de Miss Ecologie Réunion, elle peut faire d’une pierre deux coups.
“Il y a tellement de choses que je voudrais mettre en place pour mon île, s’enthousiasme-t-elle. Deux projets, en particulier, me tiennent à cœur. Je voudrais rendre nos routes moins embouteillées et moins polluées en mettant l’accent sur les alternatives à la voiture. Je voudrais aussi me lancer dans un gros travail de sensibilisation auprès de la population pour que les gens adoptent les gestes écolo au quotidien“.
Celle qui entame à 18 ans une première année d’école en architecture se dit très motivée pour décrocher le titre tant convoité de Miss Ecologie et porter La Réunion jusqu’au concours international en Egypte.
“J’adore jouer au mannequin pour mon meilleur ami, passionné de photos, mais je reste quand même novice en la matière, confie-t-elle. J’avoue, d’ailleurs, que ça me stresse un peu de participer à cette aventure, mais en même temps je suis tellement excitée par ce que je suis en train de vivre, que je finis par oublier toutes mes appréhensions“.
Soutenue par sa famille dans cette expérience, elle se sent prête à aller “très loin“.
6) Flora Jebame (Saint-Denis)
Participer à une élection de beauté ? Flora n’y avait jamais pensé jusqu’ici. Mais en tombant sur l’annonce de Miss Ecologie Réunion, elle a tout de suite été intriguée par sa dimension environnementale et a fini, contre toute attente, par se présenter au casting. Non sans s’être renseignée sur le concours au préalable !
“L’univers de la mode et du mannequinat m’est complètement inconnu, avoue-t-elle. Mais ce n’est pas important, dans la mesure où le concours nous donne l’opportunité de porter des messages importants et de mener des actions pour la planète“.
Etudiante en Lettres modernes, la jeune femme de 19 ans indique ne pas avoir attendu l’élection pour adopter les gestes écolos au quotidien : “Plutôt que d’acheter de nouveaux vêtements, je recouds les miens par exemple. Je recycle aussi tout ce que je peux recycler…“
Son projet pour l’élection consiste d’ailleurs à sensibiliser davantage la population réunionnaise pour qu’elle redonne une seconde vie aux objets destinés à la poubelle. Avec le souhait de ne plus tomber sur les déchets qui trainent dans la nature dans les années à venir.
“Quand l’occasion se présente, je vais faire des randonnées, histoire d’oublier le stress de la ville et de me ressourcer, dit-elle. c’est comme une bulle d’air, c’est apaisant et revigorant. Je veux que notre nature reste intacte“.
7) Laetitia Heinle (Saint-Denis)
Née en Allemagne, d’un père français et d’une mère allemande, Laetitia est venue s’installer à la Réunion il y a quatre ans. “Par amour et pour le travail“, précise-t-elle. La jeune femme, âgée de 26 ans, donne sur nos côtes des cours particuliers d’allemand, d’anglais et d’espagnol. Durant son temps libre, elle entretient sa forme en faisant une randonnée ou une course à pied, ou s’adonne à sa passion pour la photographie. Ses sujets de prédilection ? La faune et la flore locales, les moments de vie… Et à la Réunion, elle l’avoue volontiers, elle est gâtée par la profusion de sites et de paysages idylliques à immortaliser sur pellicules. C’est justement pour que l’île continue de rester ce petit paradis aux yeux du reste du monde, qu’elle a décidé de se présenter au concours.
“Je suis davantage intéressée par le côté écologique que l’aspect purement esthétique du concours, précise-t-elle. D’ailleurs, j’ai beaucoup d’idées pour rendre cette île encore plus belle. Le gros point noir de ce département, que j’ai constaté dès mon arrivée ici, ce sont les embouteillages. Trop de personnes se déplacent seules en voiture, alors que le co-voiturage pourrait très vite fluidifier le trafic automobile. Il y a aussi un travail à mener sur les dépôts sauvages. Pourquoi ne pas sensibiliser les jeunes au recyclage dès le plus jeune âge, en intervenant régulièrement dans les écoles ?“
8) Marion Potin (Rivière Saint-Louis)
Son visage vous est familier ? Normal, l’année dernière elle concourrait pour le titre de Miss Réunion. Mais c’est assurément au concours de Miss Ecologie Réunion que cette jeune femme de 19 ans est le plus à sa place. Ecologiste confirmée depuis des années, Marion œuvre au quotidien pour rendre La Réunion plus belle et offrir une seconde chance aux animaux errants qui croisent son chemin.
“J’ai toujours un sachet dans mon sac pour ramasser les masques et autres petits déchets qui traînent dans la rue, explique notre pesco-végétarienne (elle mange du poisson, mais pas de viande). Etant très investie dans la cause animale, je nourris les animaux errants même si je sais que c’est interdit, j’aide les associations à leur trouver une famille d’accueil, et depuis que j’ai ma voiture, je fais des déplacements aux quatre coins de l’île pour apporter des croquettes, aider une famille non mobile… Ça me prend un temps fou, mais le bonheur des animaux me tient réellement à cœur. J’ai moi-même 6 chats, 3 chiens et des petites poules pondeuses“.
Celle qui se destine à être douanière un jour n’a qu’un rêve : décrocher ce titre de Miss Ecologie Réunion afin de pouvoir agir davantage dans le département.
“Je suis engagée dans de nombreuses causes depuis des années, dit-elle. Je suis prête à mobiliser toutes les instances nécessaires pour faire bouger les choses en faveur de la Réunion“.
9) Mira Rebelo (Saint-Joseph)
Famille, amis, profs… plusieurs fois, son entourage l’a poussée à participer à un concours de beauté, sans succès. Mira ne voyait pas l’intérêt de s’exposer “pour rien“. Avec l’élection de Miss Ecologie Réunion. “C’est différent “, car selon elle, “il y a un vrai projet à défendre“. Et des projets, cette toute jeune femme de 18 ans n’en manque pas !
“En premier lieu, je veux faire disparaître le plastique non réutilisable, explique-t-elle. Je veux supprimer tous ces déchets issus des grandes surfaces et des commerces, qui finissent immanquablement dans nos océans. Il existe des alternatives au plastique, comme des couverts en bambou, des pailles comestibles… Tous, nous devons changer notre comportement si on veut faire bouger les choses“.
Depuis un an, avec ses amis, Mira a pris l’habitude de nettoyer les sites de pique-nique de leurs déchets, mégots de cigarette, cannettes vides…
“On fait ça quand on n’a rien à faire le dimanche… c’est à dire souvent“, confie-t-elle.
Comme tous les jeunes de son âge, Mira aime sortir et profiter de la vie. Etudiante en première année de littérature, elle veut être professeur de français plus tard. Pour entretenir ses acquis, elle écrit des nouvelles, des articles… A ses heures perdues, elle chante aussi et fait des tournées grâce au Jazz Croisé. Mais elle garde toujours du temps libre pour ses activités écologiques.
10) Nora Permaye (Saint-Denis)
Ne vous fiez pas à son jeune âge. A 18 ans, Nora sait ce qu’elle veut. Et ce qu’elle veut, c’est ouvrir la Réunion à des innovations écologiques, notamment sur le plan agricole. Elle a même déjà un projet très ambitieux : “Je voudrais faire construire une ferme verticale à Boucan Canot, expose-t-elle. Dans cet immeuble vert, que je verrais tourné vers l’océan pour pouvoir exploiter l’eau de la mer, on ferait pousser tout ce qui est possible de faire pousser dans un potager, mais hors sol. Si l’espace est assez grand, on pourrait même envisager d’y installer quelques animaux comme des poules. A l’entrée, on aurait aussi une boutique pour proposer aux visiteurs la récolte de cette agriculture verticale“.
Le projet peut paraître fou, insensé… Mais est tout à fait réalisable. Courantes au Japon et aux Etats-Unis, les fermes verticales ont déjà commencé à émerger au cœur de quelques villes françaises et Nora est convaincue qu’en étant bien entourée, elle serait en mesure d’en ériger une dans l’île. Pour cela, elle compte bien gagner en visibilité en décrochant le titre de Miss Ecologie Réunion.
“Mannequin depuis deux ans, j’adore défiler, dit-elle. Si je peux lier ma passion à une cause aussi utile, pourquoi je laisserais passer cette chance ? Je ne connaissais pas l’élection de beauté avant que l’agence Kwahéri ne m’en parle, mais maintenant je veux donner le meilleur de moi-même pour décrocher la couronne et œuvrer pour mon île“.
11) Océane Mangata (Saint-Pierre)
Participer à l’élection de miss écologie Réunion ? Océane en a rêvé dès l’instant où elle a vu passer l’annonce sur les réseaux sociaux, mais échaudée par des concours de beauté passés, qui ne s’étaient pas révélés concluants, elle n’avait pas osé se lancer immédiatement. Ce n’est qu’après avoir vu une seconde fois l’annonce sur les murs de son agence de mannequins, qu’elle s’est dit, après tout, pourquoi pas… Et bien lui en a pris, car cette fois, elle a été retenue parmi les quatorze finalistes. “J’ai été très surprise, confie-t-elle. A force de n’être retenue nulle part, j’en étais arrivée à douter de moi-même…“
Il faut dire que cette jeune femme de 19 ans, étudiante en deuxième année de licence en Lettres modernes, porte deux beaux projets qui méritent bien d’être mis en lumière. Estimant que la population réunionnaise n’est pas assez sensible à l’environnement, elle veut en effet mener des campagnes de sensibilisation fortes pour lutter contre les déchets dans la rue. “Quand je vois tous ces masques et ces déchets en plastique qui traînent partout, je me dis qu’il y a urgence“, soupire-t-elle. Dans cette société consumériste, elle veut aussi lutter contre le gaspillage alimentaire.
Dans un autre registre, Océane veut en outre promouvoir la culture réunionnaise, notamment à travers la danse. Membre du groupe Créolie séga-maloya, elle intervient depuis quelques mois dans les hôtels et les mariages célébrés en extérieur.
12) Pauline Hoarau (Rivière Saint-Louis)
Née en métropole, de parents réunionnais, la jeune Pauline est venue vivre à la Réunion il y a neuf ans. Avant cela, elle venait régulièrement en vacances découvrir cette île gravée dans son ADN. Maintenant qu’elle y est installée, elle prépare un diplôme universitaire centré sur l’autisme, tout en assurant un poste de surveillante en internat. Si on y ajoute les préparatifs de Miss Ecologie Réunion, on peut dire que ses journées sont bien remplies. “Ça demande une certaine organisation, mais j’y arrive“, indique-t-elle.
Pour la petite histoire, c’est sur un malentendu que la jeune femme de 22 ans s’est retrouvée au cœur du casting. Elle raconte : “Quand mon agence de mannequin m’a contactée pour savoir si je voulais être ambassadrice Ecologie, j’ai accepté sans réaliser qu’il s’agissait d’un concours de beauté. Jusque-là, je ne m’étais jamais intéressée aux élections de miss, que je trouvais sans intérêt. Quand j’ai compris qu’il s’agissait d’un concours de beauté et que j’avais été retenue parmi les finalistes, j’ai d’abord pensé me retirer. Mais en prenant connaissance des valeurs et des messages véhiculés par cette organisation, j’ai décidé de continuer et de me donner à fond. Ça reste une expérience, qui, en plus, est profitable à la Réunion“.
Ses projets ? Promouvoir la faune et la flore locales, sensibiliser au danger du plastique dans les océans et encourager l’utilisation des produits naturels au quotidien.
13) Sandrine Poullé (Saint-Benoît)
A 28 ans, Sandrine est une toute jeune dentiste qui a démarré son activité à Sainte-Rose en début d’année. Son profil détonne, tant on n’a pas l’habitude de voir des professionnels de santé se lancer dans des concours de beauté, mais Miss Ecologie Réunion n’a rien d’une élection ordinaire et c’est d’ailleurs ce qui l’a convaincue de tenter l’aventure.
“La sauvegarde de la planète est un sujet d’actualité préoccupant, pour lequel j’ai envie de m’investir, déclare-t-elle. C’est aussi un moyen de découvrir le milieu de la mode et j’avoue que ça me plaît beaucoup, ça me change de mon quotidien”.
La Bénédictine assure avoir déjà beaucoup d’idées en tête, mais si elle devait n’en retenir qu’une, ce serait de monter un projet pour lutter contre le gaspillage alimentaire. “25 000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, indique-t-elle. Nous, Réunionnais, sommes de bons vivants et nous n’avons pas forcément conscience du gâchis que nous faisons au quotidien. Mais en travaillant ensemble, nous pouvons améliorer notre comportement“.
En marge de l’élection, Sandrine prévoit donc, avec les autres candidates, de mettre en place une page Facebook pour lancer aux internautes des défis écolos chaque jour.
“J’aime mon île et je veux qu’ensemble, nous nous engagions pour la préserver. Que vous me suiviez moi ou les autres candidates n’a aucune importance : ce qui compte, c’est de se mobiliser pour notre département“.
14) Johanna Zopire (Plaine Saint-Paul)
Lorsqu’elle était lycéenne, en métropole, Johanna a eu l’occasion de participer à une vaste opération environnementale qui consistait à poser du compost dans différents endroits de la ville, débarrasser les quartiers de leurs déchets et sensibiliser la population aux gestes écolos. L’expérience lui a énormément plu et à présent qu’elle réside à la Réunion, elle veut la renouveler ici.
“Je veux même aller plus loin en mettant en place une association, dont la mission consisterait à poser du compost dans toutes les communes de l’île, dit-elle. J’aimerais aussi sensibiliser le public au recyclage. Ici, comme ailleurs, il y a beaucoup trop de déchets et de pollution. Les gens doivent se sentir davantage concernés par la cause écologique, avoir plus souvent recours au recyclage“.
Cette jeune étudiante de 19 ans, en licence administration économique et sociale, espère donc profiter de son expérience pour mieux servir La Réunion. Sportive (elle a commencé la gym et l’haltérophilie en club et fait régulièrement des randonnées et de la course à pied), elle veut pouvoir s’épanouir dans une île débarrassée de ses dépôts sauvages et respirer l’air pur de la nature sans être incommodée par les immondices qui trainent.
“Je suis vraiment motivée pour mener à bien ce projet, assure-t-elle. Il y a tant à faire dans ce domaine ! Ensemble, donnons-nous tous la main pour faire de la Réunion une île verte“.
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