[Société] Fermeture des parloirs = recrudescence des projections de colis dans les cours de prison

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Durant la période de confinement, les parloirs de prison ont été fermés et dans la foulée, les projections de colis contenant de la drogue, des téléphones ou d’autres objets ont augmenté. Un constat dressé par les agents pénitentiaires qui ajoutent « ces colis atterrissant généralement dans la cour des prisons donnent lieu à des bagarres et des menaces sur le personnel pénitentiaire. »

Sur sa page Facebook, la police nationale de La Réunion relate l’une des dernières histoires en date qui illustre parfaitement ce phénomène. Les faits se sont produits dans le centre pénitentiaire de Domanjod. Après que les agents pénitentiaire aient alerté le Parquet de Saint-Denis, une enquête a été ouverte et menée par la police.

 

Après des investigations, la Brigade des Stupéfiants de la Sûreté Départementale, en lien étroit avec le service de sécurité de Domenjod a fini par identifier trois personnes impliquées dans ce trafic. « Le principal protagoniste, trafiquant de Bras-Panon, donnait des instructions à ses complices depuis la prison. Il passait des commandes à son frère demeurant à Montgaillard et à son ami ex-détenu résidant sur la commune de Bras-Panon » indique la police sur les réseaux sociaux.

 

Et le terme « trafic » n’est pas abusif, la police détaille « des projections hebdomadaires de zamal, de tabac chimique, d’ecstasy, d’Artane et de Rivotril ainsi que des téléphones et même des montres connectées destinées aux détenus ont été interceptés. Ainsi, 130 grammes de cannabis, 2 grammes de tabac chimique, 6 cachets d’ecstasy, 8 cachets de rivotril, 3 cachets d’artane, 3 téléphones et des cartes sim ont été saisis. »

 

Le 18 mai dernier, les trois individus ont été interpellés. La police précise « le détenu dont la date de sortie était prévue deux jours plus tard a été extrait de prison pour être une nouvelle fois placé en garde à vue. La perquisition menée à Montgaillard a permis la saisie de zamal, de tabac chimique, d’ecstasy et d’artane. Les auteurs ont nié leur participation à ce trafic de stupéfiants mais les investigations menées ont permis d’établir formellement leur responsabilité. Leurs garde à vue ont été prolongées. »

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clicanoo

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