[Société] Eid Mubarak à toute la commmunauté musulmane de La Réunion !

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RELIGION. Ce vendredi 14 mai, toute la communauté musulmane de l’île a pu fêter l’Eid-ul-Fitr, après un mois de jeûne pratiqué pendant le ramadan.

12h35, hier, l’appel à la prière résonne dans la rue Maréchal Leclerc de Saint-Denis. Devant la mosquée Noor-e-Islam, des fidèles sont venus se recueillir seuls ou en famille, afin de fêter l’Eid-Ul-Fitr, la fin du jeûne pratiqué pendant le mois de ramadan.

Un mois de spiritualité pour tous les musulmans”, souligne joyeusement As-Ad Mogalia, l’imam de la mosquée. “L’Eid, est pour nous, un jour de fête mais aussi de tristesse. Cette année, nous avons aussi une pensée particulière à nos frères et soeurs musulmans et à l’humanité entière à travers cette épreuve terrible, qu’est la Covid-19, en espérant que Dieu nous délivre de ce fléau le plus rapidement possible. Nous avons aussi une pensée pour les musulmans qui sont dans la souffrance, les Ouïgours et les Palestiniens”, livre-t-il.

Pour Ingar Igbal, président de la Mosquée de Saint-Denis, cette année, la communauté musulmane célèbre aussi un symbole fort. “L’Eid coïncide avec la journée du vendredi, une journée très importante pour tous les musulmans qui célèbrent la grande prière spéciale”, explique-t-il. Ce vendredi, deux offices ont ainsi eu lieu. Un premier à 12h35 et un second à 13h.

L’Eid au temps de la Covid

À l’entrée de la mosquée, Stéphane, s’assure à ce que les mesures sanitaires soient respectées. “Aujourd’hui, il y a plus de monde que d’habitude, donc il faut faire encore plus attention”, explique-t-il, paquet de masque chirurgicaux d’une main, gel hydroalcoolique de l’autre. Une fois à l’intérieur, les mains doivent être lavées à nouveau.

Pendant la prière, des règles de distanciation sociale doivent être respectées entre chaque fidèle. Malgré le contexte de crise sanitaire dans lequel est célébré l’Eid, Nazir Patel, président du Conseil Régional du Culte Musulman de La Réunion se réjouit : “L’an dernier, nous n’avions pas pu prier ensemble car les mosquées étaient fermées. Cette année, elles ont pu fonctionner pour les trois premières prières de la journée et depuis le couvre-feu de 19h, nous pouvons aussi célébrer la quatrième”.

Pour Aboubakar Kadi, se rassembler à la mosquée est essentiel. “Cela permet à la communauté de se réguler, de se sentir bien, de réaliser plus de bonnes actions et d’être aussi en contact avec l’ensemble de la communauté musulmane”, témoigne le trentenaire, venu prier à la mosquée de Saint-Denis pour la première fois. “Je souhaitais découvrir la première mosquée de France, que je considère comme un vestige, un monument”. À ses côtés, son épouse Amel rajoute : “Nos familles sont en métropole et en Algérie. Il était important de passer cette journée ensemble, au sein de la communauté musulmane”

Yassine, lui, est un habitué de la mosquée. Après la prière spéciale, le Dionysien retrouvera sa famille. “Nous éviterons les embrassades. La crise sanitaire nous oblige à perdre un peu de chaleur, mais nous faisons avec”, témoigne Yassine t-il. “L’essentiel est que nous puissions nous retrouver pour ce jour de fête !”. Sur la table, sera dressé le traditionnel briyani. Et des présents offerts aux enfants. “C’est un peu notre Noël à nous !”

Jadine Labbé Pacheco



 

L’aumône aux plus démunis

Le mois de jeûne est un mois où nous nous privons de nourriture pour offrir des repas aux plus nécessiteux”, explique Imrane Mogalia, président de l’Association Jeunesse Dionysienne du centre-ville. Ainsi, avant de célébrer l’Eid, les musulmans doivent verser l’aumône aux plus démunis. Pendant le ramadan, l’association a ainsi récolté 30 000 euros, reversés à l’association mahoraise Narivane. “Cette somme sera reversée aux réfugiés qui vivent à Mayotte”, précise-t-il.

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