[Société] Dépassé, il finit par entasser une montagne de déchets

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ENVIRONNEMENT. C’est un dépôt sauvage hors du commun qu’a mis au jour un chasseur de guêpes le week-end dernier.

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux et elle est impressionnante. Comme vous pouvez aussi le voir en images, la montagne de déchets semble sans fin. Pour la petite histoire, un chasseur de guêpes, se baladant dans le secteur du chemin Jean-Cadet à Saint-Pierre, a fait la découverte, qu’il a filmée et postée sur les réseaux sociaux.

 

 

Dès lundi matin, nous avons localisé l’endroit et très vite trouvé l’auteur. Le contrevenant en lui-même avait un marché avec une enseigne dont il prend en charge les déblais de travaux et le matériel. Il devait trier sur place et amener les déchets triés vers un centre agréé pour le recyclage. Ayant un terrain privé, il a en fait tout ramené, comme un sas”, expliquent Éric Rousseau, responsable de la brigade environnement de la Civis et son collègue Michel Talerien.

 

80 m3 de déblais, palettes, gros électroménager

 

Et pour cause, un total de 80 m3 de déblais, palettes, gros électroménager, plastiques, cartons frigorifiques et grilles de métal sont entassés pêle-mêle. Il y a des tas sur le domaine public, mais également sur le terrain privé de cet homme. Nous l’avons rencontré et il dit avoir été dépassé par l’ampleur des déchets à évacuer. Il a pensé pouvoir les entreposer en attendant de pouvoir s’occuper d’effectuer le tri mais, étant seul, il s’est laissé déborder. Il a donc fait des trajets au fur et à mesure et prend conscience que ses actes ont dépassé le bon sens.

 

Plutôt de bonne foi jusqu’à présent, il s’est rendu sur le terrain tous les jours pour déblayer petit à petit mais s’est rendu à l’évidence, il devra faire appel à un professionnel pour tout évacuer. Il a donc plus à perdre qu’à gagner car la facture devrait avoisiner les 8 000 euros. “Avec son autorisation, nous l’aidons en le mettant en contact avec des professionnels. Il est de bonne foi, il nous montre toutes ses factures d’évacuation vers le centre de tri, des photos de l’avancement du déblayage. Après, nous appliquons le principe du pollueur-payeur et c’est bien lui qui s’acquitte des factures d’enlèvement et non la collectivité”, commente la brigade environnement. L’homme devra aussi payer une amende classe 4 pour dépôt d’ordures dans les bois et forêts.

 

18 agents de la brigade intercommunale de l’environnement (BIE) interviennent quotidiennement sur l’ensemble des six communes de la Civis pour identifier et verbaliser les responsables de ces incivilités. 931 dépôts sauvages ont ainsi pu être constatés et résorbés. La Civis invite également ses administrés à utiliser les différents outils d’élimination des déchets qui sont à leur disposition, notamment les déchèteries. Pour tout signalement de dépôts sauvages, il existe le numéro vert de l’environnement, au 0 800 501 501.

LAURENCE GILIBERT

 


 

Que dit la loi ?

Les principaux textes sont regroupés au sein du code de l’environnement. Un dépôt illégal est défini comme un amoncellement de déchets abandonnés, sans gestionnaire sur site. Une décharge illégale se caractérise par des apports réguliers et importants de déchets provenant de professionnels et parfois de particuliers pour dépôt ou enfouissement dans le sol, ayant un gestionnaire. Le principe général de responsabilité est que “tout producteur ou détenteur est responsable de la gestion de ses déchets jusqu’à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers.”

 

Ces dépôts sauvages de déchets sont une source de pollution des sols, des eaux, de l’air et de dégradation des paysages. Ils représentent une menace quant au risque d’incendie, de blessure, d’intoxication… et provoquent des nuisances visuelles et olfactives. Il existe aujourd’hui une multitude de filières de collecte et d’élimination appropriées. Cependant, pensant faire quelques profits sur le dos de leurs clients, certains n’hésitent pas à s’affranchir du coût de traitement, estimé à 900 euros par tonne de déchets sauvages à traiter.

L.Gi

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