[Société] Augmentation des cas de leptospirose à La Réunion, l’ARS appelle à la vigilance

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Outre la dengue et le Covid-19, il faut aussi se méfier actuellement de la leptospirose, avertissent l’ARS et Santé Publique France en ce début de semaine. Car après les fortes pluies, on peut voir apparaître des cas de cette maladie grave, qui, si elle n’est pas traitée à temps, peut mener à l’hospitalisation, voire à la mort. Cette année, le nombre de cas est en nette augmentation. 

 

L’ARS constate en 2021 une “augmentation significative” du nombre de signalements de leptospirose. Depuis le début de l’année, 74 cas de leptospirose ont été déclarés sur l’île, dont 35 en avril. Des chiffres qui ont de quoi interpeller puisqu’ils dépassent la moyenne qui s’établit à une cinquantaine de cas par an. La majorité d’entre eux nécessite une hospitalisation. 

 

Qu’est-ce que la leptospirose et quels sont les symptômes ?

La leptospirose est une maladie grave, provoquée par une bactérie souvent présente chez les rats ou autres rongeurs. La maladie se contracte lors d’un contact avec un environnement humide contaminé par les urines de ces animaux infectés (boues, flaques d’eau, eaux stagnantes en bord de ravines).

La bactérie entre dans l’organisme par la peau en cas de coupures ou de plaies (même petites).

Après quelques jours d’incubation, la leptospirose se manifeste par les symptômes suivants (qui peuvent être facilement confondus avec une dengue ou une infection Covid-19) :

• fièvre élevée d’apparition brutale (souvent > 38,5 °C)

• douleurs musculaires et articulaires,

• douleurs au ventre, nausées, vomissements

• maux de tête

 

La maladie peut s’aggraver après quelques jours. Si elle n’est pas traitée à temps par des antibiotiques, elle peut être mortelle.

Dès l’apparition de ces signes dans les jours suivants la pratique d’une activité à risque, il faut consulter son médecin et l’informer de :

• la/les activité(s) pratiquée(s),

• la présence, si connue, de rats lors de ces activités.

 

Alors que ces dernières semaines l’île a connu plusieurs épisodes de fortes pluies, l’autorité sanitaire sensibilise face aux risques de leptospirose. Car la maladie se contracte au contact d’un milieu humide, contaminé par les urines de rats. Principalement, il s’agit d’eaux stagnantes, de boues… Il faut donc faire davantage attention lors des nettoyages de cours et jardins, mais aussi lors des baignades en eau douce. 

Quelles sont les activités à risques ?

La grande majorité des cas recensés sur l’île est liée à la pratique d’activité :

• de jardinage et élevage “la kour”,

• de loisirs en eau douce (pêche, baignade en rivière ou bassin, sport d’eaux vives) et majoritairement chez des personnes présentant des plaies non protégées ou sans protections suffisantes (bottes, gants, lunettes, combinaison…)

La saison des pluies est la période la plus à risque car elle présente des conditions de température et de pluviométrie favorables à la survie dans l’environnement des bactéries responsables de cette maladie. Les épisodes de fortes pluies favorisent le lessivage des sols et la contamination des milieux et sont donc des périodes particulièrement à risque.

 

 

Comment éviter la leptospirose ?

Des mesures simples permettent de limiter efficacement les risques de contamination :

• Appliquer des mesures de protection individuelle : • utiliser des équipements adaptés (port de gants, bottes, combinaison…)

• protéger et désinfecter ses plaies • reporter des activités de loisirs en eau douce en cas d’eau trouble

• ne pas marcher pieds nus ou en savates dans les eaux stagnantes ou boueuses

• Lutter contre les rats :

-> entretenir régulièrement sa cour (absence d’encombrants, déchets propices à la prolifération des rats…)

-> éliminer toutes les sources d’alimentation (y compris les restes d’alimentation des animaux)

• Respecter les interdictions de baignade dans les lieux à risque signalés.

Ces mesures de prévention doivent être appliquées tout particulièrement après des périodes de fortes pluies car le risque de contact avec des milieux humides contaminés est alors plus important.

La surveillance de cette maladie est assurée par l’ARS et Santé Publique France et permet après la réception d’un signalement, d’identifier les sources d’exposition potentielles et les activités à risque des personnes malades afin de pouvoir mieux informer sur les mesures à mettre en œuvre.

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