six militaires tchadiens tués dans une attaque de Boko Haram

0
155

[ad_1]

Les violences s’intensifient dans la région du lac Tchad. Six soldats tchadiens ont été tués, lundi 27 janvier, dans une attaque attribuée au groupe djihadiste Boko Haram autour de l’île de Tetewa. « Nos hommes étaient en patrouille quand ils ont été attaqués par les éléments de Boko Haram. Nous déplorons six morts et dix blessés », a rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) le général Taher Erda, chef d’état-major des armées.

« Nos forces étaient à la recherche d’éléments de Boko Haram quand ils sont tombés dans une embuscade aux alentours de Mandrari, un endroit truffé de hautes herbes », a précisé à l’AFP une autorité locale, qui a souhaité garder l’anonymat.

Lire aussi Tchad : l’état d’urgence levé dans les provinces de l’est et du nord

1 200 soldats tchadiens redéployés sur les pourtours du lac

Depuis plusieurs mois, les attaques djihadistes se sont intensifiées autour du lac Tchad, une vaste étendue d’eau truffée d’îlots et de marécages partagée par le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria. Depuis le début de l’année, le bilan est particulièrement lourd côté tchadien : lundi dernier, une kamikaze a fait exploser sa ceinture dans le village de Kaiga Kindjiria et a provoqué la mort de neuf civils, dont deux femmes et sept hommes. Neuf jours plus tôt, quatre villageois tchadiens avaient été tués et quatre femmes enlevées par les djihadistes dans une autre localité tchadienne située sur les pourtours du lac.

Lire aussi Quatorze morts dans l’attaque par Boko Haram d’un village de pêcheurs dans l’ouest du Tchad

C’est au Nigeria qu’est née l’insurrection de Boko Haram en 2009, avant de se propager dans les pays voisins. La faction de Boko Haram affilié au groupe de l’Etat islamique, ISWAP, est particulièrement active dans cette zone.

Depuis 2015, les pays de la région luttent contre Boko Haram et ISWAP au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée autour du Lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés d’habitants. Début janvier, l’ensemble des 1 200 Tchadiens de la FMM déployés depuis des mois au Nigeria sont rentrés au Tchad pour être redéployés sur les pourtours du lac, côté Tchad, où les attaques s’étaient multipliées.

Elles ont provoqué une dégradation de la situation humanitaire autour du lac, augmentant considérablement le nombre de déplacés dans cette région déjà considérée comme l’une des plus pauvres du monde.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: