Shalma Auckbaraullee: aller plus loin dans l’entrepreneuriat féminin main dans la main

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Shalma Auckbaraullee, femme d’affaires et fondatrice d’une ONG à Mississauga, Canada

 

Shalma Auckbaraullee, femme d’affaires et fondatrice d’une ONG à Mississauga, Canada

 

Anglaise d’origine mauricienne installée au Canada, Shalma Auckbaraullee est à la tête d’une ONG encourageant les femmes des pays principalement francophones à se soutenir pour prendre leur envol en tant que petits entrepreneurs. Dimanche 3 mars la mairie de sa ville Mississauga l’a invitée à lever le drapeau mauricien.

Shalma Auckbaraullee a beau être née en Grande-Bretagne, son cœur est enraciné à Maurice pour deux raisons. Il y a d’abord ses origines mauriciennes. Et ensuite, le fait qu’elle y a de nombreux amis.

C’est ce qui explique aussi qu’elle n’a pas hésité une seule seconde lorsque la mairie de la ville de Mississauga, où elle vit (grande ville située à côté de celle de Toronto) et qui compte une énorme communauté de Mauriciens, l’a invitée à marquer l’indépendance de Maurice par un lever du drapeau mauricien, le dimanche 3 mars. L’évènement a une longueur d’avance sur le calendrier, soit neuf jours avant la date du 12 mars.

«L’an dernier, nous avions été approchés par le député Gagand Sikand pour une cérémonie de lever du drapeau mauricien à l’Ottawa Parliament Hill mais le préavis était court», nous répond-t-elle par mél. C’était, en fait, une double célébration car la date anniversaire de l’organisation non gouvernementale (ONG) qu’elle a fondée, La Main dans la Main, et celle de l’indépendance du pays sont rapprochées. 

Le père de Shalma est issu de la famille Auckbaraullee et sa mère de la famille Phul. Shalma Auckbaraullee sait peu de choses de la famille de sa mère. Sa grand-mère maternelle se retrouve veuve très jeune, alors qu’elle était enceinte de la mère de Shalma Auckbaraullee. Lorsqu’elle se remarie, elle confie sa fille à un ami de la famille, à savoir Rassool Auckbaraullee. Il l’a en quelque sorte adoptée et  élevée comme sa propre fille.

Moosa Auckbaraullee, le père de Shalma et frère de Rassool, a quitté Maurice pour se construire une nouvelle vie en Grande-Bretagne. Il a demandé la main de la mère de notre interlocutrice et à 16 ans, celle-ci a pris l’avion seule pour rencontrer son futur mari et l’épouser. «C’est ainsi que je suis née en Grande-Bretagne et plus tard, toute la famille Auckbaraullee a émigré au Canada.» 

En grandissant, Shalma Auckbaraullee a été marquée par la personnalité de son oncle Rassool qu’elle admire. «C’était un des pionniers migrants au Canada. Je l’ai toujours vu pratiquer une politique de portes ouvertes envers les autres migrants, quelle que soit leur race ou leur religion. Et cela m’est resté gravé en tête

Shalma Auckbaraullee grandit à Toronto. Lorsqu’elle complète sa scolarité secondaire, elle décide de se spécialiser dans le marketing et décroche un Bachelor of Arts en Business Marketing et Management à l’université de York. Les voyages l’intéressant, elle ouvre sa propre agence, ce qui lui donne l’occasion de côtoyer bon nombre de Mauriciens. 

En tant que femme entrepreneur, elle veut partager ses compétences en coaching, fournir des services en consulting d’affaires qu’elle a appris au fil des ans de différents mentors, et mettre son expertise à titre bénévole dans le travail communautaire à but non-lucratif. Elle réalise aussi que les femmes n’osent pas se jeter à l’eau et créer leur propre petite entreprise génératrice de revenus. «Des tas de femmes ont du potentiel mais elles ont peur de sortir de leur coquille et ont besoin d’être inspirées. En tant que femmes, nous devons nous soutenir.» Elle se dit qu’elle va les encourager à persévérer en fondant une ONG qu’elle baptise La Main dans La Main. 

Les objectifs de cette ONG sont d’autonomiser les femmes, les jeunes, les nouveaux immigrants, les nouveaux entrepreneurs en vue de faire leur business se développer, d’aider la communauté des petits entrepreneurs à grandir, à apprendre la valeur du réseautage et aider les nouvelles arrivantes à s’installer et à trouver de l’embauche. Le tout dans l’optique de lutter contre le racisme et de promouvoir le multiculturalisme.

«J’ai aidé plus d’une centaine de femmes, des jeunes, de nouveaux entrepreneurs à se réaliser. Je considère qu’autonomiser les femmes et les filles est la clé de la transformation sociale. Women empowerment is one way to get the underprivileged as well as the reasonably privileged women to come to realise their worth and potential in the face of a male dominated world.» Elle publie régulièrement un bulletin en ligne à leur intention. Jusqu’ici, ledit bulletin est lu par plus de 8 000 lectrices. 

Bien qu’elle ne soit pas née à Maurice, elle dit adorer les Mauriciens et la culture mauricienne, «la paix et la tranquillité de l’île et le sens de gratitude et d’humilité de bon nombre de Mauriciens…»


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Lexpress

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