[Série] Ces maires africains fauchés en plein vol – Jeune Afrique

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Noël Akossi-Bendjo, Léhady Soglo, Khalifa Sall, Adama Sangaré… Ils ont présidé au destin de grandes villes d’Afrique de l’Ouest et, à chaque fois, la chute a été brutale. Portraits croisés de quatre élus qui, du Sénégal au Bénin, en passant par la Côte d’Ivoire et le Mali, ont côtoyé les sommets avant de sombrer.

« Alors, M. Khalifa Sall, vous voulez devenir président ou pas ? » Nous sommes en 2014 et le landerneau politique sénégalais bruisse de rumeurs. « Allons, ce n’est pas le moment », répond le maire de Dakar au micro tendu devant lui. Quelques instants plus tard, c’est en off qu’il prend le risque de se dévoiler : « Le temps viendra, je vous le dirai », lâche-t-il avec un sourire entendu. Mais le temps n’est jamais venu.

Condamnation, prison

Trois ans après, en mars 2017, Khalifa Sall, sous le coup d’une enquête sur des soupçons de malversations, emprunte plusieurs fois par semaine le chemin reliant la mairie au palais de Justice de Dakar. Il est accusé d’avoir utilisé des fonds municipaux pour entretenir sa clientèle politique. On connaît la suite : incarcération, condamnation, prison. Et puis, la grâce, en septembre 2019.

Faut-il y voir la preuve que le pouvoir corrompt ou la confirmation que mieux vaut parfois taire ses ambitions ? Comme Khalifa Sall, Noël Akossi-Bendjo en Côte d’Ivoire, Léhady Soglo au Bénin et Adama Sangaré au Mali ont connu une chute brutale. Visés par des accusations infamantes, ils sont passés des hautes sphères du pouvoir à la prison ou à l’exil. Retour sur le parcours de ces maires que la justice a fauchés en plein vol.

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