Se mettre au vert : Jardiner sans jardin, c’est possible

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Vous habitez en ville ou dans un immeuble ? Vous n’avez ni jardin ni cour ? Ce n’est pas grave, il existe toujours des solutions… Que ce soit sur le rebord d’une fenêtre, d’un balcon ou d’une terrasse ou encore sur le toit, il est possible de cultiver toutes sortes de plantes ornementales, aromatiques et même potagères. Comme nos interlocuteurs qui nous ont ouvert leurs jardins de toiture.

C’est fou ce que l’on peut faire sur seulement quelques mètres carrés. Il est possible de cultiver des légumes pour votre consommation personnelle ou des fleurs pour embellir votre extérieur comme votre intérieur, mais ce ne sont  pas les seuls avantages, car jardiner a tout plein d’autres vertus. Il se pourrait même que cela donne envie à vos enfants de s’y mettre.
Pour renouer avec la nature, basilic, piments, salades, betteraves et choux-fleurs, ainsi que fleurs judicieusement associées peuvent être cultivés dans des bacs où ils pourront s’épanouir durant toute l’année.

Alain, le retraité

Alain, qui habite dans le centre de Quatre-Bornes mais qui a grandi à la campagne, n’a rien perdu de tout ce que lui a appris son père. « J’ai grandi à Bramsthan, Flacq, où mes parents et grands-parents étaient laboureurs. Déménager dans une maison sans cour en ville a été difficile et je ne pouvais mettre de côté ma passion pour le jardinage ».

Jardiner en ville n’est pas sorcier pour ceux qui ont trouvé l’idée d’aménager leur toit en un jardin. « Le toit de la maison était vide. J’ai fait installer un escalier en vue de rajouter des chambres mais ça n’a jamais été fait. De là l’idée de planter en pot m’est venue, car cela me manquait de ne pas travailler la terre et depuis le nouvel aménagement il y a plus de 15 ans, c’est le bonheur », ajoute Alain.

  Si les fleurs et les plantes aromatiques ont toujours été à l’honneur dans le mini potager de Devi Varma, depuis le début de l’année dernière elles sont désormais en concurrence avec les plantes potagères. L’habitante de Belle-Rose n’a pas de cour ni de jardin. Tout son potager est en pot, sur le toit de sa maison où elle habite avec son époux et ses deux enfants. Pour cette mère de famille, ses petits légumes et plantes aromatiques sont avant tout un décor gourmand. « Parmi mes fleurs, quand mes légumes rapportent, je n’ai presque pas envie de les cueillir, tellement c’est beau ».

Laitue, poireau et brèdes de toutes sortes ou encore des plantes aromatiques comme le thym, la menthe et le basilic, Devi cultive de tout. Sa passion lui vient de son père qui adorait travailler la terre. Fort malheureusement, quand elle s’est installée à Belle-Rose, il n’y avait ni cour ni jardin. « J’avais commencé à fleurir et végétaliser mon intérieur par des petites cultures en pot dans ma cuisine et le salon. Très vite, c’est devenu encombrant. C’est là que j’ai demandé à mon époux de faire construire un escalier qui donne  accès au toit de la maison. Depuis, je nage dans le bonheur », souligne notre interlocutrice.

Quand Les enfants s’y mettent

Martine a un potager où elle ne se contente pas de faire pousser des fruits, légumes et fleurs.  Sur le toit de sa maison à Rose-Belle, plus que les fraises, les plantes aromatiques ou encore les aubergines, ce que Martine aime avant tout, ce sont les moments passés avec ses trois enfants sur le toit. Aujourd’hui, ce sont les graines de choux-fleurs qu’ils mettront en pot. « J’ai acheté des graines de choux-fleurs que nous allons planter. Chaque mois, c’est quelque chose de nouveau. Ce qui amuse mes petits, c’est que chacun plante une graine ou des pousses et en prend soin. Qui plus est, planter des choux-fleurs dans des pots est comme faire pousser des fleurs », raconte la mère de famille.

Un travail partagé, car semer des graines ne fait pas lui seul le potager. Il faut en prendre soin, arroser les plantes ou encore enlever les mauvaises herbes qui ont tendance à pousser rapidement. Une fois par semaine, en dehors des autres activités des enfants, tout le monde met la main dans les pots afin d’éviter que les parasites ne prennent le dessus. « Les enfants sont surtout les plus heureux lors des récoltes ou quand les fleurs poussent. On n’a pas de cour ou de jardin, mais j’adore l’idée de planter sur mon toit, cela ne fait pas de grande différence », confie Martine.

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Defi Media