Scolarité : Tout ce qui change à la rentrée 2019

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De la maternelle à la terminale, la troisième rentrée de l’ère Blanquer va être relativement riche en nouveautés. Tour d’horizon des principaux changements qui attendent les quelque 12 millions d’élèves qui reprennent les cours à partir de lundi.open in 0

L’instruction obligatoire dès 3 ans

L’âge de l’instruction obligatoire passe de 6 à 3 ans. Dans les faits, cette mesure aura peu d’impact : 97,5 % des 3 ans vont déjà à l’école et, dès 4 ans, ce taux frise les 100 %. Mais c’est un symbole fort : « Avec cette mesure, nous affichons clairement la priorité donnée aux premières années de la vie », explique Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale.

Il s’agit aussi d’envoyer un signal aux parents : la maternelle n’est pas une garderie, mais bien un établissement scolaire, au rôle essentiel dans le développement de l’enfant et l’acquisition des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter).

Plus question de faire sécher les bambins : « L’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire entraîne aussi une obligation d’assiduité », rappelle-t-on rue de Grenelle. En petite section toutefois, les enseignants, s’ils sont prévenus, ont reçu pour consigne de se montrer souples.

Des classes divisées par deux en maternelle

C’était une annonce d’Emmanuel Macron, en avril, à l’issue du Grand débat : les classes de grande section de maternelle vont être dédoublées dans les quartiers défavorisés. Si la mesure doit réellement entrer en vigueur en 2020, dès cette année, des expériences vont être menées dans plusieurs départements : Paris, le Val-de-Marne, la Réunion… À terme, 150 000 enfants pourraient en bénéficier.

En réseau d’éducation prioritaire (REP et REP +), l’ensemble des CP et CE1 bénéficient déjà de ce dispositif qui permet de diviser les effectifs par deux, à environ 12 élèves par prof. Depuis son lancement en 2017, la mesure a permis de créer, selon les chiffres du ministère, 10 800 classes.

« Les enseignants de CE2 de REP et REP + disent qu’ils ont des élèves complètement différents », s’enthousiasme Jean-Michel Blanquer. Preuve, selon la rue de Grenelle, que la mesure est efficace : l’évaluation menée en 2017 sur 15 000 enfants de CP dédoublés montre des débuts relativement encourageants, avec des progrès en français et en mathématiques.

Les évaluations nationales mises en place en CP et CE1 — elles auront lieu cette année entre le 16 et le 27 septembre — tendent, elles, à montrer que les différences de niveaux entre les élèves d’éducation prioritaire et les autres enfants du même âge s’estompent. « Pour la connaissance des lettres et des sons, l’écart est presque divisé par trois », peut-on lire dans le dossier de presse de rentrée du ministère.

100 000 petits-déjeuners gratuits

Depuis avril, 400 écoles de huit académies (Amiens, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles et la Réunion) expérimentent la distribution de petits-déjeuners. De 33 000, le nombre de bénéficiaires de ces repas gratuits va passer à 100 000 à la rentrée. Les écoles qui rentrent dans le dispositif ont été choisies sur critères sociaux (revenus des familles, catégories professionnelles…), « en priorité dans des territoires les plus fragilisés ».

Ces repas répondent à un cahier des charges national et s’accompagnent d’éducation à l’alimentation ainsi que d’une sensibilisation des parents au rôle du petit-déjeuner. A l’origine du dispositif, un constat : près de 13 % des enfants scolarisés en REP et REP + commencent leur journée le ventre vide.

Lancée dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté, cette opération vient en complément de l’allocation de rentrée scolaire versée la semaine dernière (368,84 euros/enfant de 6 à 10 ans, 389,19 euros pour les 11-14 ans et 402,67 euros pour les 15-18 ans), mais aussi des bourses de collège et de lycée, auxquels 739 M€ seront consacrés cette année, soit une hausse de 4 %.

Les partiels font leur apparition au lycée

Nouveaux programmes, disparation des filières dans la voie générale, épreuves du bac remodelées… Le lycée, qui a entamé sa mue l’an dernier, est en train de profondément changer.

C’est en première que les changements sont les plus radicaux cette année. Dès le deuxième trimestre, tous les élèves passeront en même temps une première série d’épreuves sur table. Rebelote au troisième trimestre, puis à nouveau l’an prochain. Ces « partiels » compteront pour 30 % de la note finale du nouveau bac, un examen resserré, dès l’an prochain, autour de quatre épreuves terminales et d’un grand oral.

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