School Certificate: sentiments partagés du corps enseignant des collèges privés

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Neetesh Raj Sewpal et Osman Jambocus évoquent le problème des 5 «credits» obligatoires.

Neetesh Raj Sewpal et Osman Jambocus évoquent le problème des 5 «credits» obligatoires.

Fin du suspense pour les élèves qui ont pris part aux examens du School Certificate, fin 2019. Depuis hier matin, jeudi 16 janvier, les résultats sont disponibles en ligne sur le site de Cambridge, https://myresults.cie. org.uk.

Les candidats des collèges d’État et du privé ont pu prendre connaissance de leur performance à ces examens dans les différentes matières dans lesquelles ils ont été testés. Dans la même foulée, les enseignants et directeurs d’établissements ont passé en revue les résultats de leurs élèves. Sentiment de fierté pour certains et déception pour d’autres. Petit tour d’horizon dans quelques écoles secondaires privées de l’île.

«Nous nous attendions à mieux», nous confie d’emblée Osman Jambocus, directeur de la Doha Secondary School, à Eau-Coulée. Les résultats des élèves n’ont pas été à la hauteur des attentes de certains des professeurs ainsi que du directeur. Cette année-ci, l’établissement obtient un taux de réussite de 87 %. «C’est la première fois que nous ne dépassons pas la barre des 90 %», précise notre interlocuteur. «En plus, l’élève qui a été le plus performant a décroché huit unités alors que les années précédentes, nous avions l’habitude que nos meilleurs éléments obtiennent six ou sept unités.»

Rôle des 5 «credits»

Non seulement les performances n’ont pas été au goût de la direction, mais la demande d’obtention obligatoire de 5 credits joue également un grand rôle. «Seulement 86 élèves sur 204 ont obtenu les cinq credits.» Pour Osman Jambocus, il est temps d’analyser la situation et de repérer les lacunes et manquements. «Tous nos professeurs sont très dévoués. Ils avaient préparé leurs plans de révision et se sont donné à 100 %. Mais les résultats prouvent que nous sommes passés à côté de quelque chose et nous devons trouver ce que c’est

Les papiers de français ont été, selon les résultats, complexes à travailler. «La structure du papier était très différente de l’année précédente», nous fait part Wardishan Abdool Carrim, enseignante et chef du département de français. «Les traductions étaient assez compliquées, avec des expressions françaises auxquelles les élèves n’étaient pas familiers

Pas de lecture

Mais aussi, l’enseignante a observé que les élèves, en général, ne s’adonnaient pas à la lecture. «Lors de l’exercice de rédaction, ils ne savent pas comment élaborer un thème et manquent de créativité.» Par contre, Wardishan Abdool Carrim précise que les élèves qui ont été réguliers en classe ont brillé aux examens. «Nous avons obtenu 91 % de réussite en français. Ceux qui n’ont pas réussi ne se sont pas préparés comme il le fallait

Cependant, dans la filière scientifique, les élèves de la Doha Secondary School ont cartonné. Zubair Husnoo, enseignant et chef du département science, est fier de ses élèves. «Nous avions toujours la réputation de briller dans les matières scientifiques. L’année dernière, en chimie, nous avions décroché la première place au niveau national.» Avec 100 % de réussite cette année, l’école continue dans sa lancée.

Zubair Husnoo n’a pas manqué de souligner le travail assidu des professeurs. «Un plan de travail avait été mis en place depuis avant. Nous avons demandé aux élèves de continuer à venir à l’école durant la période de révision, et si l’un d’entre eux ne venait pas, on appelait ses parents

Chute du taux de réussite

Au Islamic Cultural College Boys, à Port-Louis, les résultats ne sont pas non plus au goût de la direction car uniquement 41,3 % des élèves ont réussi leurs examens. La meilleure performance est de 18 unités. «Malheureusement, le taux de réussite a chuté», constate le senior educator, Hood Sooltan.

Selon notre interlocuteur, les enseignants donnent le meilleur d’eux-mêmes mais il y a un manque d’intérêt au niveau des élèves. «Les jeunes sont plus captivés par la technologie et moins par la lecture, par exemple. Cela arrive que notre bibliothèque reste vide. Ils ne prennent même pas le temps de lire une bande dessinée

Au Curepipe College, le taux de réussite est de 55 %. «Je suis satisfait des performances de mes élèves», affirme le recteur, Neetesh Raj Sewpal. Pour lui, le travail assidu a payé. «Nous accueillons ici des élèves ‘slow learners’, ils prennent plus de temps pour étudier, mais, s’ils s’appliquent, ils réussissent

Cependant, quoique le directeur ait agréé à la décision du ministère de l’Éducation de rendre les 5 credits obligatoires pour l’accession en Grade 12, il souhaite néanmoins que la mesure soit revue.

Emploi

«Nous sommes d’accord avec la ministre de l’Éducation, car les élèves ont besoin d’avoir cinq credits pour avoir accès à la fonction publique, par exemple, pour un emploi. Mais nous avons aussi le secteur privé qui n’exige pas d’en avoir autant. Dans le passé, nous avons vu que des élèves qui ont obtenu trois ou quatre credits au SC et qui ont pu faire leur HSC ou GCE ‘A’ Level, ont pu accéder à des postes clés à Maurice», relate notre interlocuteur. «Ici, au Curepipe College, nous souhaitons que les élèves qui ont obtenu trois ou quatre credits puissent prendre part aux examens de GCE ‘A’ Level.»

Les matières dans lesquelles les élèves ont le plus brillé dans ce collège curepipien sont la comptabilité, l’économie et l’informatique. Prithiviraj Aumeer, enseignant et chef du département d’économie, est content de la performance de ses élèves. «Nous avons comptabilisé plus de 80 % de réussite en Economics», souligne l’enseignant.

Pour lui, cette bonne performance n’est pas une surprise. «La plupart des élèves ont été réguliers et bosseurs, et la période de révision s’est très bien passée». Seewoosagur Kallee, enseignant et chef du département de comptabilité, relate que les élèves ainsi que les professeurs ont fourni l’effort nécessaire. «Nous avons tous travaillé de concert pour que les élèves puissent donner le meilleur d’eux-mêmes.»


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