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L’archevêque de Douala a ravivé l’espoir d’une partie de la population en annonçant avoir découvert un traitement à base de plantes médicinales qui permettrait de guérir du coronavirus.
Une vingtaine de patients attendent dans la petite cour du Codas Caritas, le bureau d’actions socio-caritatives de l’archidiocèse de Douala. En cette mi-mai, la chaleur est accablante, mais personne ne semble s’en soucier. Tous les regards convergent vers un petit bâtiment à l’intérieur duquel le Dr Engelbert Kameni, coordonnateur diocésain de santé, reçoit les visiteurs au compte goutte. L’engouement perceptible a une seule explication : l’hôte des lieux est le bras droit de Mgr Samuel Kleda ; c’est lui qui est chargé de distribuer la solution « découverte » par le prélat, qui permettrait de lutter contre le coronavirus.
Le 25 avril dernier, l’archevêque de Douala surprenait l’opinion publique en annonçant avoir mis sur pied « un traitement à base de plante qui soigne du Covid-19 ». Plus tard, il précisera que son produit « soulage les symptômes du coronavirus ». Sa sortie provoque un emballement politico-médiatique sans précédent depuis l’apparition de la pandémie. Depuis lors, le Codas Caritas ne désemplit plus. Chaque jour, des dizaines de patients en quête de « l’élixir-miracle » s’y donnent rendez-vous, même si tous ne repartent pas toujours satisfaits. Ce 18 mai, par exemple, aucun stock n’est disponible. Il faudra revenir trois jours plus tard.
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