Sabotage allégué: SIT Land Holdings, 700 tonnes de cannes coupées à l’abandon

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Plus d’un mois que 700 tonnes de cannes à sucre coupées sont laissées dans des champs du SIT Land Holdings, à La Flora, Britannia et Mon-Trésor.

Plus d’un mois que 700 tonnes de cannes à sucre coupées sont laissées dans des champs du SIT Land Holdings, à La Flora, Britannia et Mon-Trésor.

La teneur en pureté est nettement inférieure à ce que la loi autorise. Raison pour laquelle plus de 700 tonnes de cannes à sucre coupées n’auraient pas été acceptées par le moulin d’Omnicane. Mais le président du conseil d’administration du SIT Land Holdings, Gansam Boodram, parle, lui, de sabotage.

Elles sont actuellement livrées aux intempéries dans des champs du SIT Land Holdings à La Flora, à Britannia et à Mon-Trésor. Plus d’un mois que 700 tonnes de cannes à sucre coupées (soit dix des 700 hectares sous culture cannière, dure). Ce qui représente un manque à gagner totalisant quelque Rs 700 000.

Au sein du conseil d’administration de cette filiale du Sugar Investment Trust (SIT), on explique que ces cannes n’ont pas été acceptées par le moulin d’Omnicane. La raison est que des tests effectués par le laboratoire du control board ne sont pas concluants. Ces cannes ne satisfont pas la teneur de pureté avec un taux affichant moins de 72 %.

Interrogé hier, Jean Luc Caboche, Operations Executive Milling d’Omnicane, confirme que ces cannes ont été rejetées par leur sucrerie La Baraque car «malheureusement, la teneur en pureté est nettement inférieure à ce que la loi autorise. Et en les acceptant, les bonnes cannes des autres planteurs risquaient d’êtres affectées à leur tour.» D’ajouter que c’est la première fois qu’une telle qualité de canne est rejetée par cette usine sucrière. Et qu’Omnicane ne peut prendre une telle décision sans passer par le control board.

Sollicité, le président du conseil d’administration du SIT Land Holdings, Gansam Boodram, de son côté, affirme avoir pris connaissance de la situation lors d’une réunion du conseil d’administration. Par contre, il n’y va pas de main morte. «Après analyse, nous constatons clairement que nous faisons face à un sabotage. Selon nos informations, il s’agirait d’actes criminels et la police a été alertée», indique-t-il.

«Champs incendiés»

Leur responsable des terrains agricoles, avance Gansam Boodram, a instauré une certaine discipline qui n’est pas au goût de certains effectifs. Ainsi, toujours selon notre interlocuteur, des champs auraient été incendiés. «Ces gens-là savent que notre capacité est de 200 tonnes de cannes par jour. Ce n’est pas possible que le même jour, plusieurs champs prennent feu.»

Le président du conseil d’administration du SIT Land Holdings soutient que c’est la première fois qu’une telle chose se produit chez SIT Land Holdings. Il avance «plusieurs autres éléments» qui y ont contribué. Notamment des manquements en termes de transport pour charrier les cannes.

«Celui qui est responsable de la coupe, du chargement et du transport n’est pas en mesure d’honorer son contrat. Les camionneurs préfèrent travailler là où ils sont mieux payés», fait ressortir Gansam Boodram. Et de poursuivre que l’affaire a été référée à leur conseil légal et l’avis de ce dernier est attendu.

Par ailleurs, lors d’une réunion du conseil d’administration, il y a deux semaines, il a été décidé de mettre un terme au contrat du responsable des terrains agricoles du SIT Land Holdings. Sauf que ce dernier est toujours en poste.

«Le conseil d’administration nous a indiqué le chemin à suivre concernant ce responsable. Toutefois, on ne peut mettre quelqu’un à la porte du jour au lendemain. Il nous faut avant tout un avis légal et aussi assurer la relève. Quant au principal concerné, il est disposé à se retirer s’il le faut», fait valoir Gansam Boodram.

De conclure que «le mal est fait. Il nous faut regarder l’avenir et prendre des mesures nécessaires comme acheter nos propres machineries à la lumière des avis légaux que nous obtiendrons pour que cela ne se répète pas».

Le ministère de l’Agro-industrie, passé de Mahen Seeruttun à Maneesh Gobin après les élections du 7 novembre, a été informé de la situation. Et a pris contact avec la direction du SIT Land Holdings, la semaine dernière, pour un rapport complet de l’affaire.


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