Saad Hariri chargé d’expédier les affaires courantes

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M. Hariri a présenté la démission de son gouvernement, mardi après-midi, au treizième jour d’une révolte populaire sans précédent contre l’ensemble de la classe politique.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h50

Temps de Lecture 1 min.

L’annonce du départ de M. Hariri s’est traduite par des signes de détente dans les rues, avec la levée de la plupart des barrages installés par les protestataires. Ici près de Beyrouth, le 30 novembre.
L’annonce du départ de M. Hariri s’est traduite par des signes de détente dans les rues, avec la levée de la plupart des barrages installés par les protestataires. Ici près de Beyrouth, le 30 novembre. Hassan Ammar / AP

Le président libanais Michel Aoun a chargé le premier ministre démissionnaire Saad Hariri d’expédier les affaires courantes du pays jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, a annoncé le palais présidentiel mercredi 30 octobre. Mardi après-midi, au treizième jour d’une révolte populaire sans précédent contre l’ensemble de la classe politique, estimant qu’il se trouvait dans une impasse, M. Hariri a présenté la démission de son gouvernement. Celui-ci avait été formé en janvier.

M. Hariri, 49 ans, avait expliqué avoir voulu répondre « à la volonté de nombreux Libanais qui sont descendus dans la rue pour réclamer le changement » et appelé « tous les Libanais (…) à protéger la paix civile ». Sa démission n’était souhaitée ni par M. Aoun ni par son puissant allié le Hezbollah pro-iranien, seul parti encore armé au Liban, dont le dirigeant Hassan Nasrallah a mis en garde contre le risque de « chaos ».

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Huit mois de tractations

L’annonce du départ de M. Hariri s’est traduite mercredi par des signes de détente dans les rues, avec la levée de la plupart des barrages installés par les protestataires. Mais elle ouvre une ère d’incertitude politique et ne répond que partiellement à la demande des manifestants qui réclament depuis le 17 octobre un chamboulement institutionnel pour se débarrasser de dirigeants jugés incompétents et corrompus.

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Il avait fallu huit mois de tractations entre les innombrables acteurs de la vie politique libanaise pour former le précédent cabinet. Selon la presse, M. Hariri pourrait tenter de monter une équipe renouvelée, formée en majorité de technocrates reconnus pour leur compétence, mais il devrait se heurter à de nombreuses résistances politiques. Conformément au système confessionnel qui régit la vie politique au Liban, le poste de premier ministre reviendra à un membre de la communauté sunnite.

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