Roger Stone, fidèle de Trump, reconnu coupable de mensonge au Congrès

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L’homme de 67 ans était jugé pour son faux témoignage, en 2017, devant les parlementaires. Il risque vingt ans de prison.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 22h45

Temps de Lecture 1 min.

Roger Stone, lors de son arrivée au tribunal à Washington, le 15 novembre.
Roger Stone, lors de son arrivée au tribunal à Washington, le 15 novembre. WIN MCNAMEE / AFP

Roger Stone a été reconnu coupable vendredi 15 novembre de mensonge au Congrès et de subornation de témoin dans le cadre de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Ancien conseiller de longue date de Donald Trump, ce consultant politique avait été arrêté en Floride en janvier et libéré sous caution.

Voir aussi : Comprendre les derniers épisodes de l’enquête russe

L’homme de 67 ans, a été reconnu coupable par un jury des sept chefs d’accusation qui pesaient contre lui. Il était jugé en raison de son faux témoignage en 2017 devant les parlementaires qui enquêtaient sur les efforts du Kremlin pour nuire à la candidature de l’adversaire démocrate du magnat de l’immobilier, Hillary Clinton.

Ce fidèle du locataire de la Maison Blanche est parmi les six membres de l’entourage, plus ou moins proche, de Donald Trump à avoir été inculpés ou condamnés dans le sillage de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller. M. Stone connaîtra sa peine le 6 février 2020 et risque vingt ans de prison.

Rôle d’intermédiaire avec WikiLeaks

Donald Trump n’a d’ailleurs pas tardé à réagir à cette décision de justice, dénonçant un système « en deux poids, deux mesures comme l’histoire de notre pays n’en a jamais vu ».

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Homme au style flamboyant, habitué des costumes sur mesure, M. Stone a donc été reconnu coupable d’avoir menti au Congrès sur ses contacts avec l’organisation WikiLeaks au sujet d’e-mails démocrates piratés lors de la présidentielle de 2016.

Le consultant politique a argumenté que les charges portées à son encontre l’avaient été à des fins politiques, mais les procureurs ont démontré qu’il avait menti et intimidé des témoins pour protéger M. Trump. Les jurés ont notamment vu des SMS dans lesquels Roger Stone a poussé un associé à mentir à propos de son rôle d’intermédiaire entre lui et le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

L’affaire a révélé de nouveaux détails sur l’intérêt porté par l’équipe Trump aux e-mails du Parti démocrate piratés par la Russie et rendus publics par la plate-forme.

En rendant ses conclusions au printemps, le procureur Mueller a estimé ne pas avoir trouvé de preuve d’une quelconque entente entre l’équipe Trump et Moscou, mais il a détaillé une série de pressions troublantes exercées sur ses investigations par le président républicain.

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