Rodrigues: le rédacteur en chef d’un journal menacé de mort

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Laval Plaiche dirige le journal Koze rodriguais.

Laval Plaiche dirige le journal Koze rodriguais.

Les faits se sont déroulés le 6 janvier aux alentours de 11 h 30. Jean Laval Plaiche, rédacteur en chef d’un journal local, Koze rodriguais, l’a échappé de justesse. Il a tout de suite porté plainte au poste de police de Port-Mathurin. 

Cet habitant de Baladirou, âgé de 49 ans, soutient, dans sa déclaration à la police, qu’il marchait dans la rue de la Solidarité, dans le centre-ville. Et à hauteur du bâtiment de Mauritius Telecom, près du marché, il s’apprêtait à traverser sur un passage pour piéton, lorsqu’une voiture tout terrain a soudainement accéléré, le chauffeur braquant le véhicule dans sa direction. Il s’est mis à courir en se jetant sur le bas-côté, afin d’éviter d’être heurté par le véhicule. 

Le conducteur,  un habitant de Roche-Bon-Dieu qu’il connaît très bien, chauffeur officiel d’une commissaire, s’est arrêté à sa hauteur et lui aurait déclaré en créole «espes veyer f…, bizin touy twa». 

Dossier transmis au DPP

Suite à cet incident, Jean Laval Plaiche a porté plainte, craignant pour sa vie. Le chauffeur en question a été interrogé par la police au courant de la matinée de ce mardi 7 janvier. Il fait vraisemblablement l’objet d’une accusation provisoire de tentative de meurtre. Il a ensuite été relâché sur parole. 

Selon des informations dignes de foi, il semblerait que le dossier sera transmis au Directeur des poursuites publiques (DPP), qui devrait trancher sur la marche à suivre. 

Pour l’heure, Jean Laval Plaiche se dit encore traumatisé. « Zame mo finn gagn problem avek li, mo pa kone ki mo kapav inn fer ki li pe tir vanzans avek mwa. Si mo pa ti galope, li ti pou balie mwa expre. Mo ti kapav fini mor tou la. Mo pa santi mwa en sekirite ditou.»

Il est connu dans le monde entier que le métier de journaliste peut parfois être dangereux. Notre autre confrère du journal Le Plus, Jean François Collet, a souvent lui aussi fait l’objet de menaces et d’intimidations, même en public. Même notre journaliste de l’express a fait l’objet d’intimidations et de menaces lors de l’épisode de la fièvre aphteuse. 


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