Richard Dewitte a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis en appel

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Poursuivi pour « proposition sexuelle à une mineure », Richard Dewitte a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis en appel.

Richard Dewitte, 73 ans, a été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis par la cour d’appel de Paris.

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Le chanteur du groupe « Il était une fois », devenu célèbre dans les années 1970 par le titre « J’ai encore rêvé d’elle », était poursuivi pour « proposition sexuelle à une mineure de quinze ans par un majeur utilisant un moyen de communication électronique ». L’avocat général avait requis huit mois d’emprisonnement ferme, avec incarcération immédiate.

Du 23 au 25 février 2015, l’artiste avait échangé des messages avec une adolescente de Provins âgée de 14 ans via un site Internet où il se faisait appeler « Richarmeur ». Il lui envoyait des cœurs, lui demandait d’être « sa meuf ». Ce sont les gendarmes du groupe de délinquance numérique de la section de recherches de Dijon (Côte-d’Or) qui l’ont interpellé le 26 février 2015.

En octobre 2018, le tribunal correctionnel l’avait relaxé en première instance, prenant en compte qu’il n’y avait eu aucune proposition sexuelle concrète, ni rencontre physique. Le parquet de Fontainebleau avait tout de même requis douze mois de prison, dont six avec sursis et une mise à l’épreuve de deux ans. Et avait fait appel de la décision.

« Richarmeur » plaide « un fantasme sans passage à l’acte »

L’an dernier à la barre, le chanteur avait exposé « son mal-être » depuis son divorce. Les échanges sur Internet ? « Juste un fantasme sans passage à l’acte, ni même de rencontre. »

La présidente avait insisté : « En 2015, vous avez 69 ans, mais vous lui écrivez que vous en avez 43. Elle vous répond qu’elle en a 14. Pourquoi ne pas arrêter la conversation tout de suite ? » Réponse de l’intéressé : « C’était un jeu. Elle racontait des choses tellement énormes. J’ai abondé en son sens. »

Aujourd’hui, son avocat, Me Stéphane Loisy, estime « sévère » l’arrêt de la cour d’appel de Paris « pour quelques échanges avec absence de contact réel, ni photos. Il n’a jamais proposé de rapport sexuel concret avec un jour, un lieu et un horaire. »

Il rappelle que, sur le site de rencontre, son client était « tombé sur la page de la mère de l’adolescente. Sa fille avait accès à ce compte via le mot de passe et s’était fait passer pour sa mère. C’est d’ailleurs la photo de la maman qui apparaît. » Ni la fille ni la mère n’ont jamais assisté à aucune des audiences.

« Les vrais pédophiles, on ne les coince pas comme ça »

L’avocat insiste : « C’est Monsieur Dewitte qui a clôturé cette conversation en lui disant qu’elle était complètement frappadingue. Mon client était perdu. Les vrais pédophiles, on ne les coince pas comme ça. Ils ont des réseaux. » Me Loisy réfléchit à un pourvoi en cassation.

Le 27 février 2015, le tribunal correctionnel de Dijon avait déjà condamné le chanteur à dix-huit mois de prison, dont dix-sept avec sursis, pour tentative de corruption de mineur sur Internet et diffusion d’images à caractère pornographique.

C’est un gendarme qui s’était fait passer pour une jeune femme de 22 ans, puis 19 ans, puis 12 ans, qui l’a piégé. « Mon client lui avait écrit On se parle depuis des semaines, je passe dans ta région. Je veux savoir qui tu es. Il n’a jamais fait de propositions sexuelles », défend l’avocat de Richard Dewitte.

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