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Pour fêter les quatre cents ans de Molière, c’est-à-dire de Jean-Baptiste Poquelin (car de ce nom il est né à Paris le 15 janvier 1622, ville où il mourut en 1673), rien de mieux que de revenir à ses textes, ses pièces et ses personnages.
Molière n’a pas mis en scène des rois et des princes, mais les personnifications de nos vices. Ainsi, même 400 ans après sa naissance, il est toujours aussi aimé (et continue de faire sourire). Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière est un des rares prodiges, dont les œuvres sont miraculeusement à l’abri des signes du temps : sa grandeur est justement d’avoir anticipé la modernité à laquelle nous appartenons tous.
Ses récits interpellent encore hommes et femmes de tous âges, suscitant des sourires, fous rires et jusqu’à même des gorges nouées d’émotions. Molière était doté d’une caractéristique de génie, car, à travers le théâtre, il avait l’habitude de parler même aux analphabètes.
Si Shakespeare indique les sommets, mais aussi les abîmes que peut atteindre l’âme humaine, Molière, lui, nous fait sourire de notre médiocrité. À titre d’exemple, lorsque, nous assistons à une représentation de “Malade imaginaire” ou de “Le Misanthrope”, nous voyons des personnages excentriques, mais néanmoins humoristiques – c’est bien là que réside la grandeur de Molière, capable d’éveiller la compassion même dans les comédies : parfois on aurait envie de monter sur scène et de converser avec les protagonistes.
L’épitaphe de Molière a été écrite par lui-même, et se lit ainsi : « Ici repose Molière le roi des acteurs. En ce moment, il fait le mort et il le fait vraiment bien.» Cette ironie était la marque de fabrique d’un auteur qui a donné au monde bien d’autres phrases brillantes, telles que : « La beauté sans grâce est un hameçon sans appât », « Je vis de bonne soupe, pas de bonnes paroles », « Le jaloux aime plus, mais celui qui n’est pas, aime mieux”, “On ne pénètre jamais un cœur par la force”, “Les choses ne valent que ce que nous les faisons valoir” parmi tant d’autres !
Hommage de 400 ans donc à celui au tempérament satirique, à l’acteur itinérant, au metteur en scène audacieux, au créateur ingénieux, au chef d’une troupe de théâtre exceptionnelle et d’un artiste, en avance sur son temps et super talentueux.
400 ans de Molière : retour sur un génie de la comédie satirique
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