retour à la case départ pour Benyamin Nétanyahou

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Le premier ministre a été chargé de former un gouvernement, mercredi. Mais il n’a toujours pas de majorité après les législatives du 17 septembre, les troisièmes en un an.

Par Publié aujourd’hui à 03h39, mis à jour à 03h48

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Le président israélien, Reuven Rivlin (droite) et le premier ministre, Benjamin Netanyahou, à Jérusalem, le 25 septembre.
Le président israélien, Reuven Rivlin (droite) et le premier ministre, Benjamin Netanyahou, à Jérusalem, le 25 septembre. SEBASTIAN SCHEINER / AP

Le président israélien, Réouven Rivlin, est apparu épuisé, mercredi 25 septembre au soir, au moment de confier à Benyamin Nétanyahou la tâche de former un gouvernement.

Pâle, tentant de sourire et ne parvenant qu’à grimacer, M. Rivlin a à peine regardé son vieux rival, en lui confiant sa lettre de mission. Il sait que M. Nétanyahou est pour l’heure incapable de réussir : son alliance de droite n’a pas obtenu de majorité aux élections législatives du 17 septembre. « Cela n’est pas une solution », a lui-même reconnu le président. Mais il n’avait pas de meilleur choix.

Depuis dimanche, M. Rivlin avait tenté, en vain, de faciliter la formation d’un gouvernement d’union, en réunissant par deux fois dans sa résidence M. Nétanyahou et le général Benny Gantz, dont le mouvement Bleu Blanc (centre droit) est arrivé en tête au scrutin du 17 septembre. Les deux hommes s’y disent favorables, mais ils posent chacun des conditions impossibles.

Ni l’un ni l’autre ne rassemble autour de lui les 61 députés qui leur garantiraient une majorité simple à la Knesset. Le « bloc » de M. Nétanyahou (55 sièges sur 120), est encore le plus ferme. Son gouvernement de transition se prolonge depuis les législatives d’avril, qui avaient déjà débouché sur une impasse.

Lire aussi Le président israélien cherche à sortir d’une impasse

Calendrier judiciaire et négociations politiques

« J’accepte la mission. Je le fais en sachant que je n’ai pas une meilleure chance de former un gouvernement, mais une moindre incapacité que M. Gantz. Je ne crois pas que nous puissions former un gouvernement sinon ensemble », a déclaré M. Nétanyahou, sans signaler d’aucune manière qu’il pourrait ne pas diriger cet attelage. M. Gantz a rappelé quant à lui dès mercredi soir que sa formation « n’acceptera[it] pas de siéger dans un gouvernement dont le chef fait face à une sévère inculpation ». Le général attend que le calendrier judiciaire percute les négociations politiques.

M. Nétanyahou dispose de vingt-huit jours pour former un gouvernement. Ses avocats seront entendus dès les 2 et 3 octobre par le procureur général du pays, qui doit décider d’ici à la fin de l’année s’il l’inculpe pour des accusations de corruption, fraude et abus de confiance.

Mercredi soir, M. Nétanyahou avait les accents puissants d’un candidat en campagne – il n’est pas sorti de ce rôle un seul instant depuis avril. Il a promis de donner enfin des frontières fermes et les plus vastes possible au pays, en tirant parti du « deal du siècle » pour le Proche-Orient dont l’administration américaine ne cesse de repousser la publication, n’ayant plus d’interlocuteur de plein pouvoir en Israël.

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