Retour à Hongkong de l’employé du consulat britannique qui avait été arrêté en Chine

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Simon Cheng avait disparu après s’être rendu le 8 août à Shenzhen. Pékin avait annoncé mercredi qu’il faisait l’objet d’un placement en détention de 15 jours.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 05h29, mis à jour à 06h10

Temps de Lecture 1 min.

Manifestation en soutien à Simon Cheng, devant le consulat général du Royaume-Uni à Hongkong, le 21 août.
Manifestation en soutien à Simon Cheng, devant le consulat général du Royaume-Uni à Hongkong, le 21 août. ANTHONY WALLACE / AFP

La famille de l’employé du consulat du Royaume-Uni, qui avait été arrêté en Chine au début du mois, a annoncé samedi 24 août qu’il était rentré dans l’ex-colonie britannique.

Simon Cheng avait disparu après s’être rendu le 8 août à Shenzhen, ville frontalière de Hongkong. Pékin avait annoncé mercredi que l’employé consulaire faisait l’objet d’un placement en détention administrative de 15 jours. L’homme de 28 ans était accusé par les autorités chinoises d’avoir enfreint une loi sur la sécurité publique.

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« Une affaire intérieure »

Son arrestation avait alimenté les tensions entre Londres et Pékin alors qu’une partie de la population du territoire à statut spécial, rétrocédé à la Chine par le Royaume-Uni en 1997, manifeste depuis plus de deux mois contre l’influence continentale sur la région.

Le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères avait de nouveau accusé, mercredi, le gouvernement britannique d’avoir formulé des « remarques erronées » à propos de Hongkong et « d’attiser les flammes » de la contestation.

Simon Cheng n’est pas de nationalité britannique mais hongkongaise, « c’est-à-dire chinoise ». « Il s’agit donc entièrement d’une affaire intérieure », avait alors insisté le porte-parole.

Contrôles aux frontières

Le Global Times, connu pour sa rhétorique nationaliste, affirmait que la police n’avait pas contacté la famille de Simon Cheng après son arrestation, à la demande de ce dernier. « Grâce au ministère britannique des affaires étrangères et aux médias, qui ont monté cette affaire en épingle, son cas est désormais connu de tous », ironisait le journal.

Mais ses proches avaient d’emblée rejeté les allégations du quotidien de langue anglaise sur sa page Facebook, dénonçant une accusation « montée de toutes pièces » : « Tout le monde doit se rendre compte qu’il s’agit d’une blague », avaient-ils fait valoir.

Les autorités chinoises ont intensifié leurs contrôles aux frontières depuis le début des manifestations à Hongkong, y compris en inspectant les téléphones de certains passagers.

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