récit des 12 heures où Trump a failli attaquer l’Iran

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Les revirements spectaculaires du président américain, après la destruction d’un drone par les Iraniens, témoignent de ses ambivalences sur le sujet, qui compliquent encore la crise avec la République islamique.

Par Publié aujourd’hui à 06h27, mis à jour à 07h00

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Donald Trump dans le bureau Ovale, à Washington, le 20 juin.
Donald Trump dans le bureau Ovale, à Washington, le 20 juin. MANDEL NGAN / AFP

La « Situation Room » comme si vous y étiez ! Donald Trump a confirmé, avec un luxe de détails difficilement vérifiables, vendredi 21 juin, qu’il avait bien envisagé, la veille, avant de se raviser, des frappes contre des cibles iraniennes en représailles à la destruction d’un drone américain. Cet enchaînement de décisions a souligné les ambivalences du locataire de la Maison Blanche à la fois sur le dossier iranien et à propos de l’usage de la force.

Le président des Etats-Unis a raconté tout d’abord sa version des événements sur son compte Twitter, puis dans un entretien à la chaîne NBC pour l’émission dominicale « Face the Nation ». Il s’est donné le beau rôle en expliquant qu’il avait changé d’avis pour épargner des vies humaines. Ce revirement spectaculaire avait été révélé par le New York Times quelques heures seulement après l’annulation de la riposte de Washington.

Cette folle journée de jeudi débute avec l’annonce de la destruction par l’Iran d’un drone de surveillance survolant le détroit d’Ormuz. Cette zone stratégique a été le théâtre quelques jours plus tôt d’attaques contre deux pétroliers, imputées au régime de Téhéran par Washington. Donald Trump réagit en milieu de matinée en publiant sur son compte Twitter un message menaçant. « L’Iran a commis une grosse erreur », écrit-il, ouvrant la porte à une éventuelle riposte militaire.

Lire aussi L’Iran abat un drone américain, Donald Trump évoque « une très grosse erreur »

Peu après midi, Donald Trump accueille le premier ministre canadien, Justin Trudeau, dans le cadre d’une visite annoncée une semaine plus tôt. Dans le bureau Ovale pris brièvement d’assaut par les journalistes accrédités de la Maison Blanche, les questions fusent.

« Grosse erreur »

Donald Trump prend le temps de présenter la future version de l’avion de la présidence américaine, Air Force One, dont la maquette agrémente une table basse, devant lui, avant de revenir sur la « grosse erreur » de l’Iran. Il précise détenir la preuve que l’appareil se trouvait « scientifiquement » au-dessus des eaux internationales, contrairement aux affirmations de l’Iran. « Vous verrez bien », répond-il aux questions sur d’éventuelles représailles américaines.

Puis il revient sur le sujet quelques minutes plus tard, après avoir subitement rendu hommage à un champion automobile de légende, Roger Penske, auquel, dit-il, il va décerner la plus haute distinction américaine pour des civils. « Heureusement, dit-il, nous n’avions personne dans le drone. Cela aurait fait une grande différence, laissez-moi vous dire. Cela aurait fait une très grosse différence. »

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