Rapport de l’Audit: Rs 385,3 M pour un système sous-utilisé

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Le COTS devait permettre à la police de sauvegarder des données, retracer des dossiers criminels, obtenir des données sur la criminalité dans le pays, entre autres.

Le COTS devait permettre à la police de sauvegarder des données, retracer des dossiers criminels, obtenir des données sur la criminalité dans le pays, entre autres.

À octobre 2018, une somme de Rs 385,3 millions avait été investie dans le Crime Occurrence Tracking System (COTS). Il s’agit d’une nouvelle technologie informatique censée rendre la police plus efficiente. La première phase avait été effectuée en 2012 et la deuxième en 2015. Or, ce système n’est pas utilisé de façon optimale, déplore le bureau de l’Audit dans son rapport.

Le COTS devait permettre à la police de sauvegarder des données, retracer des dossiers criminels, obtenir des données sur la criminalité dans le pays, entre autres. Tous les postes de police, ainsi que les bureaux de la poursuite (prosecutors) devaient y être reliés. Force est de constater que les entrées se font toujours manuellement. En réponse aux observations de l’Audit, la police a indiqué que c’est un projet de longue haleine.

Constat plus accablant : les enquêtes de la CCID et de l’ICAC sur la disparition de Rs 33 M aux Northern District Headquarters. 40 mois après cette découverte, l’affaire n’est toujours pas résolue. Le 7 mai 2018, le DPP avait demandé à la police d’effectuer une enquête plus approfondie. Un policier serait impliqué dans cette fraude. Il a été suspendu de ses fonctions. Mais depuis le 22 avril 2015 au 31 octobre 2018, Rs 1 036 882 et Rs 41 242 lui ont été payées comme salaire et allocation pour son logement.

Des contraventions en suspens suscitent également intérêt du bureau de l’Audit. À juin 2018, on en dénombrait 210 000, dont 92 500 pour la période 2011 à 2016, soit 44 % des contraventions. L’Audit fait remarquer que si chaque contrevenant avait payé une amende de Rs 1 000 après avoir été reconnu coupable, une somme de Rs 210 millions aurait été récoltée comme arriérés.

Il prône ainsi une gestion des contraventions soit plus efficace. Entre autres, qu’une entrée soit faite dans l’Occurrence Book dès qu’une personne est prise en contravention. Ce qui facilitera le suivi du dossier. La police évoque de son côté la mise sur pied d’une unité dans tous les districts, à l’instar de la Traffic Unit South au sein de la Metropolitan Police de la division sud, pour s’occuper de ces cas.

Le retard dans des appels d’offres pour divers d’équipements ainsi que les nombreuses annulations sont aussi décriés par le bureau de l’Audit. Il recommande que ces données soient conservées numériquement pour pouvoir avoir une référence lors des prochains appels d’offres.


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