Rabat, Alger et Tunis dans la course à la production – Jeune Afrique

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Alors que la création de hubs régionaux de production de vaccins est plébiscitée sur le continent, des pays du Maghreb se positionnent. Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie tentent d’attirer des contrats sous licence et de développer leurs compétences technologiques. 


La pandémie de Covid-19 est venue rappeler la dangereuse dépendance de l’Afrique en matière de vaccins (elle produit autour de 1 % de ce qu’elle consomme) et de médicaments.

Pour l’heure, seuls sept pays y fabriquent (à différents degrés de technicité) des vaccins humains et onze, des vaccins animaux. Sur cette carte sanitaire, deux principaux pôles de compétence se dégagent : le leader sud-africain, et à l’autre extrémité du continent, certains États du Nord.

Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’Union africaine – très impliqué dans les dispositifs sanitaires face à la pandémie – prône la création de cinq ou six pôles de compétence régionaux pour produire davantage de vaccins, donc ceux contre le Covid-19.

Un vœu partagé par la directrice de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui plébiscite également la mise en place de centres d’excellence sur le continent, tout en prévenant qu’ils pourraient être complémentaires.

« Un vaccin nécessite de nombreux composants et chacun d’entre eux n’a pas besoin d’être fabriqué au même endroit. Ils peuvent être produits dans différents pays », a ainsi déclaré Ngozi Okonjo-Iweala. Quel que soit le découpage envisagé à terme, le Maghreb espère bien faire partie de l’équation.

Le Caire à l’avant-poste

Principal concurrent régional, l’Égypte produit déjà huit vaccins humains en fill and finish (ou répartition aseptique, ce qui n’est pas un simple conditionnement mais une mise sous forme pharmaceutique de la matière concentrée) et quatre vaccins animaux. Elle possède également dix-huit groupes pharmaceutiques que le CDC décrit comme « fabriquant des produits injectables suggérant un potentiel de remplissage stérile » (filling) – un premier pas vers la production aseptique de vaccins.

Et il y a urgence à multiplier ces sites de fill and finish pour traiter toute la matière concentrée, dont la production va beaucoup plus vite que la répartition aseptique. Dépasser ce goulot d’étranglement permettrait de mieux alimenter la demande mondiale de vaccins.



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JeuneAfrique

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