Qui sont les prisonniers échangés par la Russie et l’Ukraine ?

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Parmi les prisonniers libérés se trouvent notamment le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, l’ancien chef militaire Volodymyr Tsemakh, et les 24 marins ukrainiens arrêtés par les gardes-côtes russes en 2018 au large de la Crimée.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 14h49, mis à jour à 15h00

Temps de Lecture 2 min.

Parmi les prisonniers échangés, le plus célèbre est sans doute le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov – ici serrant sa sœur dans ses bras juste après avoir débarqué à Kiev, samedi 7 septembre 2019.
Parmi les prisonniers échangés, le plus célèbre est sans doute le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov – ici serrant sa sœur dans ses bras juste après avoir débarqué à Kiev, samedi 7 septembre 2019. SERGEI SUPINSKY / AFP

Un « premier pas » vers la fin de la guerre. C’est ainsi que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a qualifié l’échange de 70 prisonniers entre Kiev et Moscou, samedi 7 septembre. Il s’agit du premier échange de prisonniers de cette envergure entre les deux pays depuis le début du conflit dans l’est de l’Ukraine, en 2014.

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  • Le cinéaste Oleg Sentsov

Parmi les prisonniers échangés, le plus célèbre est sans doute le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov. Il est arrêté en 2014 en Crimée après avoir protesté contre l’annexion de la péninsule ukrainienne par la Russie. Il est condamné à vingt ans de camp pour « terrorisme » à l’issue d’un procès qualifié de « stalinien » par Amnesty International. Oleg Sentsov, 43 ans, était depuis détenu dans une prison du Grand Nord russe. En mai 2018, il entame une grève de la faim pour exiger la libération de tous les « prisonniers politiques » ukrainiens détenus en Russie. Sans succès. Le 5 octobre, après 145 jours de jeûne qui l’auront terriblement affaibli, selon ses proches, le cinéaste annonce l’arrêt de sa grève de la faim.

  • L’ex-chef militaire Volodymyr Tsemakh

Volodymyr Tsemakh, 58 ans, est un ancien responsable de la défense antiaérienne des séparatistes prorusses. Il est aussi considéré comme un suspect important dans l’affaire du MH17, abattu en 2014 par un missile russe au-dessus de l’Ukraine, et qui avait fait 298 morts. La remise en liberté cette semaine de Volodymyr Tsemakh, détenu par Kiev depuis juin, a provoqué l’inquiétude des enquêteurs néerlandais sur le crash. Avant d’être échangé, Volodymyr Tsemakh, qui réfute farouchement son implication dans la catastrophe du MH17, a finalement été interrogé par les enquêteurs néerlandais.

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Responsable en Ukraine de l’agence de presse russe Ria Novosti, le journaliste russo-ukrainien Kyrylo Vychynsky, 52 ans, est arrêté en 2018 à Kiev et inculpé du chef de « haute trahison » au profit de Moscou. Une arrestation maintes fois dénoncée par Moscou, et notamment par le président russe, Vladimir Poutine.

  • Vingt-quatre marins ukrainiens

Parmi les prisonniers échangés figurent vingt-quatre marins ukrainiens, dont deux agents des services secrets ukrainiens, SBU. Ils avaient été capturés en novembre 2018 par les gardes-côtes russes au large de la Crimée au cours du plus grave affrontement direct entre les deux pays depuis des années. La Russie estime qu’ils sont entrés illégalement dans ses eaux territoriales, tandis que l’Ukraine assure avoir prévenu son voisin de l’itinéraire de ses navires qui se dirigeaient vers la mer d’Azov, partagée entre les deux pays.

Stanislav Klykh, 45 ans, est professeur d’histoire, et Mykola Karpiouk, 55 ans, est un haut responsable de deux mouvements ultranationalistes ukrainiens. Arrêtés en 2014 en Russie, ils sont lourdement condamnés pour avoir combattu contre l’armée russe en Tchétchénie dans les années 1990. Stanislav Klykh et Mykola Karpiouk ont déclaré avoir reconnu leur culpabilité après avoir été soumis à la torture.

Pavlo Gryb, blogueur de 21 ans, est le plus jeune prisonnier ukrainien. Il est « enlevé », selon Kiev, par les services spéciaux russes en 2017 en Biélorussie, où il s’était rendu pour rencontrer une amie. Il est condamné à six ans de camp en Russie après avoir été reconnu coupable de préparation d’attentat à la bombe.

  • Le correspondant Souchtchenko

Roman Souchtchenko, 50 ans, était correspondant à Paris de l’agence de presse publique ukrainienne Ukrinform. Interpellé lors de vacances à Moscou, il est condamné en 2018 à douze ans de camp pour espionnage, et reconnu coupable d’avoir recueilli des informations sur les forces armées et la garde nationale russes.

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