« Quenelle », Opus Dei… Les profils équivoques des assistants du RN au Parlement européen

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Publié aujourd’hui à 20h29, mis à jour à 20h35

Elus poursuivis par la justice, assistants proches de l’Opus Dei et de l’Œuvre française, collaborateur auteur d’une « quenelle »… « Le Monde » a enquêté sur la nouvelle équipe du Rassemblement national au Parlement européen, à la veille de la rentrée politique du parti d’extrême droite, prévue à l’université d’été de Fréjus (Var), samedi 14 et dimanche 15 septembre.

Le lendemain, c’est à Strasbourg que les 23 élus lepénistes s’installeront dans l’hémicycle du Parlement européen pour la première séance plénière après la pause estivale. La délégation RN y compte une poignée de nouveaux visages et de nombreuses personnalités déjà connues de la galaxie frontiste comme de la justice.

Depuis 2015, les juges financiers soupçonnent en effet l’ex-Front national (FN) d’avoir mis en place un « système » qui lui aurait permis de salarier sur les fonds de Bruxelles des assistants parlementaires auprès de ses eurodéputés, alors qu’ils travaillaient en réalité pour le parti en France.

Marine Le Pen, mise en examen pour « détournement de fonds publics » – comme son père, Jean-Marie Le Pen, vient de l’être vendredi 13 septembre –, a toujours nié le caractère fictif de ces emplois et dénoncé une instrumentalisation politique. Au point de renouveler sa confiance à plusieurs eurodéputés cités dans la procédure et réélus en mai. Parmi eux :

  • Nicolas Bay, vice-président du groupe parlementaire de l’extrême droite européenne Identité et démocratie, mis en examen en juin 2018 pour « abus de confiance » pour l’emploi présumé fictif d’un ancien assistant ;
  • Micheline Bruna (devenue Annika Bruna), ancienne secrétaire particulière de Jean-Marie Le Pen, elle aussi poursuivie en juillet 2018 pour « recel d’abus de confiance » en tant que collaboratrice supposée fictive de Bruno Gollnisch et de Marine Le Pen ;
  • Jean-François Jalkh, qui n’a pas été mis en examen à ce jour, mais est soupçonné par le Parlement d’avoir été salarié fictivement auprès de l’eurodéputé Jean-Marie Le Pen puis, une fois élu, d’avoir reproduit le schéma avec ses propres collaborateurs. M. Jalkh, président de la commission des conflits du parti lepéniste, comparaîtra par ailleurs en novembre dans l’affaire du financement illicite des campagnes de 2012 à 2015 du FN, en tant que trésorier du micro-parti Jeanne.

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