Quelque 120 « terroristes neutralisés » au cours d’une opération au Niger

0
98

[ad_1]

Cent vingt « terroristes » ont été « neutralisés » au cours d’une opération militaire conjointe, lancée le 1er février par des éléments des forces armées nigériennes et de la force française Barkhane, dans le sud-ouest du Niger, a annoncé vendredi 21 février au soir le ministère nigérien de la défense.

Lire aussi Les violences au Sahel ont un « impact dévastateur » pour les enfants

L’opération a eu lieu dans le nord de la région de Tillabéri, frontalière du Mali, a précisé le ministère dans un communiqué. « Le bilan à la date du 20 février 2020 s’établit comme suit : côté amis, aucune perte n’est à déplorer, côté ennemis, 120 terroristes neutralisés dont 23 dans le triangle Inatès, Tongo Tongo, Tilowa. Dix motos et divers équipements servant à la réalisation d’engins explosifs improvisés et à l’observation saisis et détruits », selon le texte.

De nouvelles mesures sécuritaires prises au Niger

« Cette opération conjointe cadre avec les recommandations issues du sommet de Pau», a déclaré le ministre nigérien de la défense, Issoufou Katambé, saluant « la coopération avec le partenaire stratégique dans la lutte contre le terrorisme ». C’est dans la région de Tillabéri, une vaste zone instable de près de 100 000 km2,que le président français Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad – ont décidé le 13 janvier 2020 à Pau (France), de se coordonner davantage et concentrer leur action militaire en visant en priorité l’EIGS (Etat islamique au Grand Sahara).

Article réservé à nos abonnés Lire aussi A Pau, la France et les pays du G5 lancent une nouvelle coalition antiterroriste pour le Sahel

En plus de l’état d’urgence en vigueur depuis deux ans, les autorités nigériennes ont pris début janvier de nouvelles mesures sécuritaires, comme l’interdiction de circulation pour les motos ou la fermeture de marchés, pour tenter d’enrayer les attaques djihadistes dans le Tillabéri. Quelque 174 soldats y ont été tués en décembre et janvier dans trois attaques dont celle de Chinégodar (89 morts le 8 janvier), Inates (71 morts, 10 décembre 2019).

Lire aussi Au Niger, le groupe Etat islamique revendique l’attaque de Chinégodar

Tout le Sahel – en particulier le Mali, le Niger et le Burkina – est visé par les assauts de plus en plus audacieux de groupes islamistes, en dépit du renforcement des armées locales et de la présence de 4 500 militaires français de la force antiterroriste Barkhane. Selon l’ONU, les attaques djihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4 000 morts en 2019.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: