quel héritage politique laisse l’ancien président Moncef Marzouki ? – JeuneAfrique.com

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Après avoir essuyé plusieurs revers lors des dernières échéances électorales, l’ancien président de la République Moncef Marzouki a annoncé qu’il quittait la vie politique. Une décision qui sonne le glas de la troïka, la coalition gouvernementale de 2011 à 2014, mais pas des logiques d’alliances afférentes. Analyse.


Effet collatéral des élections législatives et présidentielle, auxquelles il a obtenu de faibles scores, l’ancien opposant au président Zine el Abidine Ben Ali Moncef Marzouki a annoncé, dimanche 24 novembre, son retrait de la vie politique. Fausse sortie de théâtre ou décision irrévocable ? Le message qu’il a adressé aux Tunisiens via sa page Facebook a certainement été un exercice des plus difficiles pour le fondateur du Congrès pour la République (CPR) puis du parti Al Irada, chef de l’État de 2011 à 2014.

À 74 ans, il acte non seulement sa propre défaite, mais aussi l’échec définitif de l’épisode de la troïka, la coalition gouvernementale (2011-2014) fondée à l’initiative d’Ennahdha et composée du CPR et d’Ettakatol. « La décision de Marzouki est peut-être venue au bon moment », commente le secrétaire général d’Al Joumhouri, Issam Chebbi – pour qui Marzouki, controversé quand il était au pouvoir et mal à l’aise dans ses fonctions, ne s’est jamais relevé de ses trois ans à Carthage.

À sa décharge, il avait un rayon d’action très limité et participait à une transition puisqu’en bout de course, la Tunisie devait choisir son système politique et se doter d’une Constitution. Son bilan, ses prises de position inattendues, notamment à l’égard des femmes et ses accommodements avec les islamistes, ont fait perdre sa popularité à l’homme aux fines lunettes.



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JeuneAfrique

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