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Poussé à la démission par l’armée et la rue, qui s’est massivement soulevée contre sa candidature à un cinquième mandat, l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika n’est plus apparu en public depuis le mardi 2 avril dernier. Alors que bruissent les rumeurs les plus folles, Jeune Afrique a enquêté sur la nouvelle vie du raïs.
La dernière image que les Algériens gardent du président Bouteflika, chassé du pouvoir par la révolution pacifique initiée le 22 février dernier, est celle d’un homme en gandoura remettant sa démission au soir du mardi 2 avril.
Depuis, l’ancien chef de l’État est contraint au silence. Que devient-il ? Comment vit-il cette déchéance, lui qui a voulu s’accrocher au fauteuil présidentiel au point d’envisager l’irréparable ?
Rumeurs et spéculations
Plus de trois mois après son départ, le sort de Bouteflika alimente rumeurs et spéculations. Il serait à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, où il possède d’un ranch de 500 hectares. Il aurait fui en famille à bord d’un avion présidentiel pour s’exiler dans un château près de Genève. Il serait placé en résidence surveillée dans sa villa de Sidi Fredj, sur le littoral ouest d’Alger. Il aurait été chassé de la résidence médicalisée de Zeralda, où il vit depuis qu’un AVC l’a cloué sur un fauteuil roulant, et tous ses meubles auraient été restitués à l’État. Pour d’autres, il serait même hospitalisé dans une clinique suisse sous une fausse identité…
Point de tout cela. Jeune Afrique a enquêté en Algérie sur la vie de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika et de ses proches. Contrairement à toutes les supputations, l’ex-raïs vit toujours dans sa maison médicalisée de Zeralda. Physiquement amoindri, il est psychologiquement très affecté par son exil intérieur. Et encore plus par l’incarcération de son jeune frère, Saïd Bouteflika, écroué dans une prison militaire pour « complot contre l’autorité de l’État » et « atteinte à l’autorité de l’armée ».
À ces tourments s’ajoutent aussi la menace de devoir rendre des comptes devant la justice, à l’instar de ses anciens Premiers ministres et ministres, en prison pour des faits de corruption et de dilapidation présumées commis durant son règne.
À lire dès le dimanche 14 juillet en ligne et en kiosque.
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