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L’apparition d’un quatrième bulletin de vote ne fait qu’augmenter le doute parmi la population. Ce bulletin, issu de la circonscription n°19 (Stanley/Rose-Hill), a été déposé au siège social de La Sentinelle par un individu le vendredi 29 novembre. L’électeur ou l’électrice avait voté pour les trois candidats du MMM. Une déposition a été consignée au poste de police de Baie-du-Tombeau le même jour et l’enquête a été référée au Central Criminal Investigation Department.
Jenny Adebiro, candidate malheureuse du MMM, battue par 281 voix, a fait appel devant la Cour suprême pour un «recount.» Avec ce bulletin qui se promenait dans la nature, elle est d’avis que la population aura encore plus de suspicion sur le bon déroulement de ces élections. «Les électeurs se posaient déjà beaucoup de questions. Il y a beaucoup de faits troublants. Est-ce qu’il y a d’autres bulletins de votes dans la nature ? Est-ce que ces élections ont été «free and fair»? Ce sont des questions qui méritent des réponses. Comme il y a une enquête policière en cours, nous espérons qu’il y aura une explication claire», déclare la candidate du MMM. Elle consultera les conseillers légaux de son parti pour savoir si l’apparition de ce bulletin sera évoquée en cour quand sa demande pour un nouveau décomptage passera devant le juge.
Même réaction du côté du PMSD. «La perception est grandissante parmi la population. Elle croit que ces élections n’ont pas été faites d’une façon correcte. C’est révoltant» soutient Kushal Lobine, le porte-parole des bleus. D’ailleurs, il affirme que la commission électorale ainsi que l’Electoral Supervisory Commission (ESC) doivent expliquer aux Mauriciens comment ces bulletins se sont retrouvés dans la nature.
Mais Shakeel Mohamed soutient qu’il peut y avoir plusieurs explications quant aux bulletins retrouvés. «Il peut avoir une fraude, mais il y a aussi d’autres possibilités. Peut-être des fonctionnaires n’ont pas été vigilants quand ils ramassaient les bulletins ou malgré leur vigilance, une personne a pu prendre un bulletin sans qu’ils s’en aperçoivent», dit-il. Désormais, ajoute l’avocat, la commission électorale et l’ESC doivent repenser la façon d’organiser les prochaines élections.
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