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Accusé depuis 2015 d’avoir trempé dans un gigantesque trafic de faux billets, le chanteur Thione Seck comparaissait en appel, le 15 juin, à Dakar. Et l’ouverture des scellés a réservé bien des surprises…
Une star locale de la chanson, une arnaque mal ficelée, des millions d’euros évoqués, une dose de maraboutage et, au final, quelques milliers de rectangles de papier vert. Voilà, en substance, les ingrédients de « l’affaire Thione Seck », qui passionne le Sénégal depuis cinq ans et dont le procès en appel s’est ouvert ce lundi 15 juin au Palais de justice de Dakar. L’affaire, que les autorités et les médias avaient présentée comme la « saisie du siècle », a peu à peu tourné à la débâcle juridique, tant la procédure judiciaire a mis au jour des saisies bidon et une clique criminelle bancale.
Il faut remonter à 2015 pour comprendre l’emballement. Thione Ballago Seck, éternel rival du roi du Mbalax Youssou Ndour et idole en son pays, est arrêté à son domicile. La gendarmerie croit alors le trouver en possession d’un sac contenant pas moins de 50 millions d’euros de devises contrefaites. Les autorités plastronnent, affirmant avoir démantelé un trafic de fausse monnaie ayant des ramifications dans tout l’ouest-africain. La presse s’emballe, multiplie les gros titres et les révélations « choc », et le public s’enthousiasme.
Mais cinq ans et une procédure en première instance annulée plus tard, l’affaire n’excite plus personne. Ce lundi 15 juin, la salle numéro 6 du Palais de Justice est quasiment vide lorsque le juge d’appel autorise une seconde ouverture des scellés, réclamée à cor et à cri par les avocats de la défense.
Petits papiers
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