«Prison Break»: à l’intérieur du seul centre de détention pour mineurs

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L’un des ex-fugitifs maîtrisant un policier pour que ses amis et lui puissent s’évader.

 

L’un des ex-fugitifs maîtrisant un policier pour que ses amis et lui puissent s’évader.

 

Juvenile Youth Centre, se trouvant au poste de police de Petite-Rivière, a été sous les feux de l’actualité cette semaine, avec l’évasion de cinq jeunes détenus de ce centre. C’est le seul centre de détention à Maurice pour mineurs impliqués dans des délits. Nous avons voulu savoir comment cela se passe à l’intérieur. Quelques policiers qui ont déjà agi comme sentinelle dans le centre se sont confiés. Le centre est composé de six cellules situées au premier étage du poste de police mais on peut se retrouver avec un surplus de personnes pendant le week-end. «Kanenn zen in arete vendredi pann gagn letan amenn li lakour bizin vinn dans cell ziska week-end fini. Nou retrouv nos pe met de ou trwa ensam lerla», raconte un officier.

Ce sont les policiers du poste de Petite-Rivière qui sont donc chargés d’assurer la garde et ils racontent avoir été témoin des choses. «Nous avons parfois affaire à plusieurs rebelles. Mais nous voyons que ce sont des enfants à problèmes. Ils ne sont pas à blâmer. C’est plutôt le milieu d’où ils sont issus. Ils n’ont pas d’encadrement familial et ne sont pas scolarisés», confie une source. Qu’en est-il du dispositif de sécurité? «Peut-être qu’il faut revoir certaines choses après cet incident. Car les mineurs ont observé les rouages du centre et il n’y a qu’une porte d’accès», souligne un policier.

Ainsi dimanche dernier, un mineur de 17 ans, domicilié à Baie-du-Tombeau et détenu pour une affaire de vol, aurait orchestré un plan pour s’évader avec l’aide de son compagnon de cellule, également âgé de 17 ans et habitant Baie-du-Cap. Ce dernier était, lui, détenu pour le cambriolage d’une bijouterie à St-Aubin le 30 novembre, où des bijoux d’une valeur d’environ Rs 1 million avaient été emportés.

Le plan aurait été minutieusement préparé deux jours avant l’évasion. Les mineurs, qui auraient passé quelques jours à observer la routine du centre, ont décidé de passer à l’acte le dimanche, en sachant que ce jour-là, il y a moins d’effectifs. L’un d’eux a demandé au policier de service la permission de se rendre aux toilettes vers 21 heures. L’agent qui effectuait la garde aurait ouvert la cellule, mais ne l’aurait pas refermée à clé. Voyant que l’adolescent prenait du temps, le policier est allé jeter un coup d’œil. C’est alors que son compagnon de cellule aurait bondi sur le policier.

Les deux adolescents auraient agressé le policier et l’un d’eux, l’aurait saisi par la nuque, tentant de l’étrangler. Ils ont pris les clés et enfermé le policier dans la cellule. Ils ont pris le soin de lui prendre son portable afin qu’il ne puisse pas avertir ses collègues. Les présumés cerveaux de l’évasion ont ensuite ouvert une autre cellule pour libérer les autres détenus. Ils ont décidé de s’enfuir en passant par la salle d’interrogatoire, située toujours au premier étage du poste, en sautant d’une fenêtre. Ils ont emporté un federal gas steamer.

Un habitant de Petite-Rivière a alerté la police de la fuite des mineurs. Un policier est allé s’enquérir de la situation et a libéré son collègue.Une vaste opération de recherches a été enclenchée et elle a permis de retrouver les fugitifs qui sont maintenant détenus au Correctional Youth Centre.


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