Président Trump, an III : mauvaise passe

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Sommet raté, tracas judiciaires de ses proches, déficit commercial… Les mauvaises nouvelles s’accumulent. Sans préjuger pour autant d’une défaite électorale en 2020.

Le président américain Donald Trump lors d’un meeting le 11 février au Texas. Une banderole demande de « terminer le mur ».

Donald Trump va se comporter, lundi 11 mars, comme l’un de ces hommes politiques qu’il prenait plaisir à dénigrer pendant la campagne présidentielle de 2016. Il va en effet présenter un formidable projet de budget qui ne passera pas les grilles de la Maison Blanche, faute de majorité à la Chambre des représentants. « Beaucoup de parlote et pas d’action », moquait-il il y a trois ans. Nous y sommes.

La troisième année de son mandat s’était ouverte dans la douleur avec le gel partiel du gouvernement fédéral (« shutdown ») et une popularité en berne. La cote présidentielle a depuis repris un peu de couleurs, mais les mauvaises nouvelles continuent de s’accumuler.

Le sommet de Hanoï avec son « ami » Kim Jong-un, le leader nord-coréen, sans doute l’un des pires dictateurs de la planète, a tourné court le 28 février. Le président américain, toujours en quête de subordonnés pour endosser ses échecs, a jugé que l’audition au même moment de son ancien avocat, Michael Cohen, par le Congrès avait peut-être contribué au fiasco, ce qui est osé.

Un déficit commercial record

Plus Donald Trump tonne contre l’immigration, plus les familles de demandeurs d’asile venus des pays en perdition d’Amérique centrale se pressent à la frontière avec le Mexique. Et le Sénat pourtant à majorité républicaine devrait voter cette semaine contre la déclaration d’urgence nationale pour contourner le Congrès afin de trouver des fonds pour son « mur ».

Le déficit commercial des Etats-Unis, une obsession présidentielle, a battu des records mercredi et le chiffre médiocre des créations d’emplois, vendredi, a été jugé « affreux » par la matinale de Fox News, qu’une enquête du New Yorker vient pourtant de décrire avec autant de précision que de cruauté comme le canal officiel du trumpisme.

Un ancien directeur de campagne du président, Paul Manafort, a été condamné à de la prison ferme jeudi, et son cinquième…

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