Président Trump, an III : le confort des tranchées

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Le président des Etats-Unis, qui a défié avec succès un certain nombre de principes politiques depuis son arrivée à la Maison Blanche, a ainsi franchi cette semaine dans l’indifférence la barre de 10 000 mensonges ou contre-vérités.

LE MONDE
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« Donald Trump a franchi cette semaine dans l’indifférence la barre de 10 000 mensonges ou contre-vérités, selon le Washington Post. »

Désemparés, les experts en blouse blanche d’avant (serrée à la taille, la blouse) se tournent vers leurs assistants noyés sous les chiffres, le front pâle, le sourcil froncé et les mains moites (tremblantes, les mains) :

– « Vous avez vérifié, mon vieux ? »
– « J’ai vérifié, patron… »

L’économie américaine pète le feu, mais personne n’y comprend plus rien. La courbe de Phillips qui lie faible chômage et forte inflation est en panne. Le théorème de Carville, l’ancien conseiller politique de Bill Clinton, (« It’s the economy, stupid »), ne fonctionne pas mieux. Avec des résultats pareils en matière d’emplois et de croissance, Donald Trump devrait disposer de taux d’approbation stratosphériques. Au lieu de cela, il oscille péniblement depuis un an entre 42 % et 44 % d’opinions favorables dans la moyenne des sondages calculée par le site RealClearPolitics.

Le président a défié avec succès un certain nombre de principes politiques depuis son arrivée à la Maison Blanche. Il a ainsi franchi cette semaine dans l’indifférence la barre de 10 000 mensonges ou contre-vérités, selon la comptabilité du Washington Post. Il est une règle qui résiste opiniâtrement : diviser n’est pas très rassembleur. Mais le président qui en a fait le choix ne semble pas s’en émouvoir.

Comme si tout se valait

Il a rendu Donald Trump prévisible. Pour l’anecdote, plus personne ne s’étonne que le président des Etats-Unis contredise ses conseillers après une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine, assurant vendredi 3 mai que ce dernier « ne cherche pas du tout à s’impliquer au Venezuela », alors que son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, a dit rigoureusement l’inverse. Ni qu’il passe une partie de sa matinée de mercredi à partager sur son compte Twitter cinquante-huit messages de soutien de pompiers parce qu’un puissant syndicat de soldats du feu a appelé à voter pour Joe Biden, candidat à l’investiture démocrate pour la présidentielle…

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