Président Trump, an III : face à « Nancy-la-dingue »

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La speaker de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a été la cible des attaques du locataire de la Maison Blanche cette semaine.

La sepaker de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, le 24 mai, dans le Delaware.

Quoi de neuf ? Pas grand-chose. Le président des Etats-Unis juge que la speaker de la Chambre des représentants, troisième personnage de l’Etat, est un peu sénile. Cette dernière, la démocrate Nancy Pelosi, estime que la famille de Donald Trump devrait le convaincre de se mettre en arrêt-maladie « parce-que-tout-de-même ». Tout est parti d’une réunion prévue le 22 mai sur le financement d’un plan pharaonique de modernisation d’infrastructures qui ne verra probablement pas le jour avant longtemps.

La réunion a duré trois minutes, le temps que le locataire de la Maison Blanche fasse savoir à son opposition démocrate que ses velléités de contrôle de l’exécutif prévu par la Constitution commençaient à bien faire. La speaker avait eu le malheur d’avoir estimé, le matin même, que les refus opposés par le président à chacune des requêtes des parlementaires transpiraient « la dissimulation ». Donald Trump a crié au crime de lèse-majesté.

« Un génie extrêmement stable »

La démocrate ayant déploré ultérieurement un accès de « colère », Donald Trump a profité de l’annonce de subventions à une délégation d’agriculteurs piégés dans la guerre commerciale avec la Chine pour se livrer le lendemain à un exercice pénible. L’un après l’autre, cinq de ses collaborateurs ont été priés de décrire son comportement, la veille, au cours de la réunion avortée. Le président venant tout juste de dire à deux reprises qu’il avait été « calme », tous ont renchéri à la surprise générale.

« Très calme. Pas de crise de colère », a assuré la première, Kellyanne Conway. « Vous étiez très calme », a confirmé Mercedes Schlapp, une responsable de sa communication. Le qualificatif a été répété en tout quinze fois. Le conseiller économique Larry Kudlow, la porte-parole Sarah Sanders et son adjoint, Hogan Gidley, ont également consenti que le président s’était montré la veille d’une sérénité de bonze, qu’il…

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