Près de 90 opposants ont été arrêtés lors d’une manifestation à Moscou

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L’opposition a organisé ce rassemblement, non autorisé, pour protester contre l’éviction de ses candidats aux élections locales de septembre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 15h00

Temps de Lecture 1 min.

La police russe bloque une place ce samedi 3 août, à Moscou.
La police russe bloque une place ce samedi 3 août, à Moscou. Alexander Zemlianichenko / AP

Quatre-vingt-neuf personnes ont été interpellées samedi 3 juillet à Moscou, lors d’une manifestation de l’opposition qui dénonce depuis des semaines le refoulement de ses candidats aux élections locales de septembre, a rapporté l’ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des arrestations.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à différents endroits du centre de Moscou sous une pluie fine, sous la surveillance d’un important dispositif de policiers et de soldats de la garde nationale, qui n’ont pas tardé à commencer les premières arrestations.

La manifestation se déroule sans leader puisque les condamnations se sont multipliées depuis une autre action de protestation le week-end dernier dans la capitale russe, qui s’est soldée par près de 1 400 interpellations, du jamais-vu depuis le retour du président Vladimir Poutine au Kremlin en 2012.

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Opposants en prison

Dernière opposante d’envergure encore en liberté, Lioubov Sobol, une avocate de 31 ans, a été interpellée quelques minutes avant le début de la manifestation.

« Les autorités font tout ce qu’elles peuvent pour essayer d’intimider l’opposition, pour s’assurer que les gens ne sortent pas dans la rue pour protester pacifiquement », a-t-elle déclaré avant son arrestation. En grève de la faim depuis trois semaines, elle a jusqu’ici échappé à la prison du fait qu’elle a un enfant en bas âge.

Le principal opposant au Kremlin, le blogueur anticorruption Alexeï Navalny, est aussi sous les verrous depuis le 24 juillet et pour une durée de trente jours. Hospitalisé le week-end dernier pour une « grave réaction allergique » avant d’être renvoyé en cellule, il a saisi la justice pour un possible « empoisonnement ». L’opposant numéro un de Vladimir Poutine est d’ailleurs sous le coup d’une enquête pour « blanchiment », a annoncé la justice russe samedi. Il aurait utilisé son Fonds de lutte contre la corruption pour toucher près d’un milliard de roubles (13,8  millions d’euros).

La plupart de ses alliés et des autres meneurs de la contestation ont eux aussi écopé de courtes peines de détention, comme plusieurs candidats de l’opposition refoulés des élections locales de septembre tels qu’Ilia Iachine, Ivan Jdanov et Dmitri Goudkov.

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