Prenant des policiers pour des voleurs, un entraîneur de chevaux tente de les semer

Lundi 18 mars. Un entraîneur quitte l’hippodrome. Direction le nord du pays. Il emprunte l’autoroute via le rond-point d’Abercrombie. «Careless driving» ou pas, il oblige un van à ralentir brusquement, faute de quoi il y aurait eu collision. 

Jusque-là, tout va bien ou presque. Plus de peur que de mal. Mais une centaine de mètres plus loin, le van à bord duquel voyagent des policiers en civil se lance à la poursuite de l’entraîneur, estimant qu’il a fait preuve de conduite dangereuse. L’entraîneur, qui avait sur lui plus de Rs 400 000, finit par remarquer la présence du van à ses trousses. Pris de panique, il appuie sur l’accélérateur, croyant sans doute qu’il était pris en chasse par une bande de voleurs !

Les policiers ne lâchent rien et la course-poursuite devient spectaculaire. C’est à Terre-Rouge que les policiers parviennent à se mettre à la hauteur de l’entraîneur à qui ils demandent, de vive voix, de s’arrêter. En vain, l’entraîneur fait fi de leur sommation. 

Au bout de cette course loin du Champ-de-Mars, l’entraîneur cède le commandement et lorsque le van de la police réduit l’allure, l’entraîneur ne peut l’éviter. «L’interférence» est inéluctable. L’entraîneur est surpris d’apprendre qu’il a affaire à des policiers. Il est immédiatement conduit au poste de police de Terre-Rouge où il est rejoint par son homme de loi. 

Le ton monte, mais l’entraîneur finit par être autorisé à rentrer chez lui. L’affaire suit son cours.