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La gestion approximative de la pandémie, tant par l’exécutif que par les autorités sanitaires, ainsi que l’indiscipline d’une population à bout de patience ont conduit à une nouvelle flambée virale.
À contre-courant de la tendance à la « réouverture » qui prévaut un peu partout dans le monde, le gouvernement tunisien a reconfiné entre le 9 et le 16 mai. Une décision justifiée par l’amorce d’une troisième vague de contamination au Covid-19. Un scénario que redoutent les autorités sanitaires, conscientes de n’avoir ni les moyens ni l’énergie d’affronter une nouvelle flambée virale.
À cela s’ajoutent un contexte socio-économique particulièrement tendu et l’exaspération de citoyens las de subir des mesures dont ils ne saisissent pas toujours la portée. Pour eux, la priorité est de gérer leur précarité pour ne pas mourir de faim. « Et si je dois être touché par le virus, ce sera mon destin », explique un vendeur à la sauvette qui persiste à étaler sa marchandise dans les rues du quartier populaire d’Ettadhamen.
Ici, il est protégé par ses semblables, d’autant que les forces sécuritaires se gardent d’intervenir, alors qu’ailleurs dans le Grand Tunis il est interdit de circuler sans autorisation. Mais commerçants, riverains et chalands n’ont plus cure des décisions gouvernementales.
Désobéissance civile
Des institutions locales, comme la centrale patronale de Sousse, ou de grandes enseignes ont décidé de pratiquer la désobéissance civile en ouvrant leurs portes, alors que la barre des 11 500 décès, soit 1 % de la population, a été franchie à la fin du mois saint. À quelques jours de la fin du ramadan, le confinement et la fermeture des commerces non essentiels ont été une catastrophe pour les négoces, qui réalisent le plus gros de leur chiffre pendant cette période.
Le dispositif initial, très contraignant, a été suivi par un relâchement total, sans possibilité d’imposer à nouveau des mesures fortes
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