Pourquoi les amis de Beth l’aident à battre Borgov

Dans The Queen’s Gambit, Beth ne semble pas très bien traiter ses amis, mais ils se réunissent tous et l’aident à gagner son dernier match contre Borgov.

Au cours de Le gambit de la reineLes sept épisodes de Beth Harmon se font et perd beaucoup d’amis, mais ils reviennent tous pour l’aider à gagner son dernier match contre Borgov à la fin. Dans l’arc du spectacle, Beth se fait rapidement des amis dans le monde des échecs, mais elle les rejette également, les blesse et les fuit. Beth rencontre Harry Beltik dans l’épisode 2, quand elle le bat à son premier tournoi professionnel. Il est immédiatement impressionné par elle et quand elle est plus âgée, dans l’épisode 5, il revient dans sa vie avec des intentions romantiques. Beltik vit brièvement dans la maison de Beth et est son entraîneur d’échecs, mais ils se séparent quand il se rend compte qu’elle ne l’aimera jamais comme elle aime les échecs.

Une dynamique similaire se joue avec Benny Watts: ils se retrouvent dans l’épisode 3 quand elle perd contre lui à l’US Open. Les deux deviennent amis et développent une relation amoureuse dans laquelle elle va vivre et s’entraîner avec lui à New York, mais après une défaite dévastatrice à Paris, elle le quitte soudainement et retourne au Kentucky. Leur dernière conversation est une bagarre au téléphone. Même l’arc d’amitié de Beth avec sa toute première amie, Jolene, est un voyage similaire de proximité, de distance et de reconnexion.

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À travers tout cela, Beth est en voyage pour gagner contre le joueur numéro un au monde, Borgov, et c’est son principal conflit externe, mais il y a aussi un voyage émotionnel interne tout aussi important. Beth a toujours été seule au monde – depuis que la mort de ses parents l’a laissée orpheline – et elle a du mal à laisser entrer les gens et à établir des liens émotionnels durables. Cela est le plus évident dans ses comportements autodestructeurs, son alcoolisme et sa consommation de drogue, et dans son rejet de relations étroites avec Beltik et Benny. On dirait qu’elle s’enfuit toujours au moment où les choses se compliquent émotionnellement. Pour cette raison, lorsque Beth fait face à son plus grand match d’échecs à ce jour, elle se rend compte que la chose la plus importante dans sa vie n’est pas son incroyable talent, mais les amitiés profondes et solidaires qu’elle a nouées en cours de route.

Pour Benny et Beltik, avec ses amis Matt et Mike, Wexler, Levertov et Townes, aider Beth à gagner est une victoire pour eux aussi, car c’est ce qu’est l’amour sous toutes ses formes. Considérant que les relations de Benny et Beltik avec Beth étaient à la fois romantiques et compétitives et qu’elle les a laissés en mauvais termes avant d’aller en Russie pour son grand match, il est particulièrement surprenant et significatif qu’eux et les autres se rallient pour l’aider à gagner contre Borgov. Il est clair que les amis de Beth la connaissent assez bien pour pardonner ses spirales autodestructrices et pour l’aider quand elle en a le plus besoin. La voir gagner les rend heureux, même quand ils ne parlent peut-être pas, car ils ne veulent vraiment que le meilleur pour elle.

Sans le soutien de ses amis, Beth n’aurait pas pu gagner contre Borgov, même si au tout dernier moment du match où tout se passe différemment que prévu, elle ne doit compter que sur ses propres compétences. C’est la leçon qu’elle a dû apprendre: concilier indépendance et dépendance envers les personnes qu’elle aime. Le gambit de la reine est en fin de compte une question d’échecs et d’amitié et a un message fort qui bouleverse l’histoire du héros américain typique. Au lieu du triomphe de l’individualisme, c’est une histoire sur la façon dont personne ne réussit sans une famille – biologique, trouvée, créée, même accidentelle – derrière eux.

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