« Pour sauver l’Europe d’elle-même, nous croyons qu’un véritable choix existe »

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Dans une tribune au « Monde », quinze personnalités de différents pays, parmi lesquelles Anne Hidalgo, Raphaël Glucksman et Barbara Hendricks, rejettent la « fausse alternative » entre l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui et la vague populiste.

Publié aujourd’hui à 17h49, mis à jour à 17h51 Temps de Lecture 3 min.

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« Nous invitons à ne voter que pour des candidates et candidats qui soutiennent sept propositions claires et qui s’engagent à rejeter la prochaine Commission européenne si elle ne les inclut pas dans son programme 2019-2024 » (Photo: à Bruxelles, le 10 avril).
« Nous invitons à ne voter que pour des candidates et candidats qui soutiennent sept propositions claires et qui s’engagent à rejeter la prochaine Commission européenne si elle ne les inclut pas dans son programme 2019-2024 » (Photo: à Bruxelles, le 10 avril). Virginia Mayo / AP

Tribune. A un mois des prochaines élections européennes, fixées au 26 mai, la campagne peine à démarrer et nombre de citoyens se demandent s’ils se rendront aux urnes. Dans le débat public domine l’impression qu’il n’y a pas de choix véritable : menacée par les vagues populistes et le regain des nationalismes, l’Europe devrait être défendue à tout prix.

Cette alternative est à la fois fausse et dangereuse. Fausse parce qu’elle donne à penser que l’Europe velléitaire et élitaire telle qu’elle existe aujourd’hui est la seule possible. Dangereuse parce qu’elle risque de convaincre tous ceux qui sont déçus par les politiques européennes actuelles que la seule issue est la sortie de l’Union.

Lire aussi : Paul Magnette : « Evitons que l’Europe perde cinq années de plus »

Pour sauver l’Europe d’elle-même, nous croyons qu’un véritable choix existe et que les citoyens peuvent faire la différence à travers leur vote. Issus de la société civile, des mondes académique, artistique et politique, nous proposons un pacte aux électeurs. Nous invitons à ne voter que pour des candidates et candidats qui soutiennent sept propositions claires et qui s’engagent à rejeter la prochaine Commission européenne si elle ne les inclut pas dans son programme 2019-2024 :

L’Europe doit viser la neutralité carbone en 2040 et faire de la préservation de biodiversité une priorité majeure. Les investissements publics visant la transition climatique doivent être exonérés de la discipline budgétaire et soutenus par des prêts européens sans intérêt à hauteur d’au moins 1,5 milliard d’euros. Les importations issues de pays qui ne respectent pas l’Accord de Paris du 12 décembre 2015 sur le climat doivent se voir imposer une taxe carbone aux frontières, dont la moitié des recettes doit être affectée au soutien aux pays en développement.

Pauvreté infantile, évasion fiscale

Les politiques et le budget de l’Union et de ses Etats membres doivent être orientés vers l’éradication de la pauvreté infantile, qui peut être atteinte en quinze ans, en garantissant à chaque enfant un toit, une crèche ou une école, un accès à la santé et à une alimentation saine.

L’Europe doit viser la neutralité carbone en 2040 et faire de la préservation de biodiversité une priorité majeure

Le dumping social interne à l’Union européenne doit être combattu par tout moyen réglementaire et par des contrôles efficaces, de manière à faire converger les salaires vers le haut.

La prochaine Commission doit compter autant de femmes que d’hommes et au moins deux tiers de ses membres doivent être issus du Parlement élu en mai 2019.

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