Pour protester contre l’offensive en Syrie, Berlin stoppe ses ventes d’armes à la Turquie

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En 2018, les livraisons d’armes à la Turquie ont représenté, avec 242,8 millions d’euros, près d’un tiers des exportations allemandes d’armes de guerre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h48, mis à jour à 16h49

Temps de Lecture 1 min.

Un soldat turc au poste-frontière d’Alcakale, dans le Sud-Est de la Turquie.
Un soldat turc au poste-frontière d’Alcakale, dans le Sud-Est de la Turquie. Lefteris Pitarakis / AP

Après les Pays-Bas, l’Allemagne a décidé de stopper la livraison à la Turquie d’armes « qui pourraient être utilisées dans le nord-est de la Syrie » contre les Kurdes, a annoncé le ministre des affaires étrangères allemand, Heiko Maas, dans le quotidien Bild publié dimanche 13 octobre.

« Dans le contexte de l’offensive militaire turque dans le nord-est de la Syrie, le gouvernement ne délivrera aucun nouveau permis [de vente] pour tous les équipements militaires qui pourraient être utilisés en Syrie par la Turquie », fait savoir le chef de la diplomatie allemande, sans préciser le type d’armements concernés, ni leur montant.

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Premier client dans l’OTAN

La décision n’est pas que symbolique : en 2018, les livraisons d’armes à la Turquie ont représenté, avec 242,8 millions d’euros, près d’un tiers des exportations allemandes d’armes de guerre (770,8 millions d’euros). Au cours des quatre premiers mois de 2019, le montant des ventes en direction de la Turquie a atteint 184,1 millions d’euros. La Turquie est ainsi le premier client, au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), d’armements allemands.

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Comme nombre de pays européens, l’Allemagne a condamné fermement l’offensive turque contre les Kurdes en Syrie, susceptible selon elle de « déstabiliser davantage la région et de provoquer une résurgence » du groupe Etat islamique.

Déjà, en octobre 2018, Berlin s’était distingué en prenant un embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite, après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. L’embargo a été prolongé, le 18 septembre, de six mois.

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