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Les féminicides et les violences conjugales sont en forte hausse au Portugal, mais la France ne fait pas figure de bonne élève. Dimanche dernier, en Corse, une mère de deux enfants, a été abattue par son ex-compagnon qui la harcelait et la violentait depuis maintenant deux ans.
Les violences conjugales et féminicides sont en forte hausse au Portugal mais pas que, en France, les cas de féminicides ou de violences conjugales sont en augmentation ( +22% en 2018). Julie Droui a été tuée par son ex compagnon, elle est la trentième victime morte sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon depuis le depuis de l’année 2019. Un triste bilan.
LES VIOLENCES CONJUGALES DOIVENT CESSER
C’est un constat alarmant, une enquête récemment publiée met en évidence l’augmentation de la violence conjugale au Portugal. Depuis le 1er janvier 2019, onze portugaises ont été tuées par leur conjoint ou ex conjoint.
La violence conjugale fait de plus en plus de victimes au #Portugal. Depuis le début de l’année, onze femmes ont été tuées par leurs conjoints, un phénomène qui prend de l’ampleur, s’émeut la presse nationale https://t.co/Oo2SubN6n3
— RTSinfo (@RTSinfo) 20 février 2019
C’est le rapport du Grevio (Groupe d’Experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique) qui a révélé que les condamnations sont encore trop peu nombreuses dans le pays. Pour Ilda Afonso, présidente de l’association pour les victimes “P’ra Ti””, la justice portugaise ne prend pas au sérieux la violence conjugale.
Il y a plusieurs raisons à cela. La société notamment qui voit encore de manière inégale le rôle des hommes et des femmes. Mais aussi, et nous le pointons du doigt constamment, le fait que la justice portugaise ne prend pas au sérieux la violence conjugale. Elle minimise la gravité des crimes, excuse l’agresseur et trouve des défauts aux victimes
Au Portugal, trois femmes sur cinq sont, ou ont été victimes de violences domestiques. Dans d’autres pays européens, comme la France ou l’Allemagne, les chiffres sont bien inférieurs à ceux-ci. Il existe aussi d’autres endroits où la situation est pire que chez nous. Tout dépend du travail qui a été fait dans chaque pays pour lutter contre le problème
Pour le « Grevio » la définition du viol doit également changer et le parlement portugais a entendu cette forte demande et a modifié la loi à l’unanimité début janvier afin d’élargir la définition du viol à tous les sexes sans consentement, rejoignant ainsi seulement sept pays de l’UE avec une définition aussi large.
Reste à changer les mentalités de certains hommes dorénavant.
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