[Politique] Municipales à Saint-André: le second tour, ce sera sans Fruteau !

Éric Fruteau était l’arbitre de ce second tour des élections municipales à Saint-André, jusqu’à la dernière minute, il a joué le suspens sur son maintien ou non au second tour. Ce samedi, lui et ses colistiers ont finalement annoncé leur décision « nous aurions pu nous maintenir pour le deuxième tour. Néanmoins, nous souhaitons rester cohérents avec nos convictions. En nous retirant de ce scrutin dignement, et en refusant toute compromission, nous ne serons pas dans la logique des choix faits par d’autres en 2014. » La bataille des urnes se jouera donc entre Jean-Marie Virapoullé et Joé Bédier le 28 juin dans la commune de l’est.

Les paris étaient lancés, triangulaire ou duel pour ce second tour à Saint-André ? Éric Fruteau, arrivé troisième au premier tour avec 17% des suffrages était l’homme qui pouvait tout basculer. Ce samedi, lui et ses colistiers ont annoncé retiré leur liste « donnons un temps d’avance à Saint-André » pour le scrutin du 28 juin.

Ce désistement, l’équipe d’Éric Fruteau l’explique aussi par la voix des urnes, il faut dire que le candidat est arrivé à bonne distance de Joé Bédier 24,88% des suffrages au premier tour et Jean-Marie Virapoullé, 31,47% des voix. « Nous sommes dans le respect de la démocratie et dans celui du choix fait par les électeurs » a précisé l’équipe d’Éric Fruteau.

Pas de consigne de vote

Ce sera donc sans le candidat Demain La Réunion (DRL) pour ce second tour. Mais ce désistement ne fait pas en faveur d’aucun des deux candidats toujours en course, ni Joé Bédier, ni Jean-Marie Virapoullé n’a bénéficié d’un report des voix d’Éric Fruteau qui refuse « toute compromission » pour ne pas être « dans la logique des choix faits par d’autres en 2014 ».

Les 17% de votants Saint-Andréens qui avait glissé un bulletin Fruteau dans les urnes le 15 mars dernier ne seront donc pas influencés par l’ancien candidat qui ne donne pas de consigne de vote particulière et « laisse les Saint-Andréens libres de leur choix ».

« Chacun sa conscience » a-t-il commenté.