Poésie – Anoucheka Gangabissoon : la poésie par «accident»

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« Je n’ai pas choisi la forme poétique.  La poésie est venue à moi par accident », déclare Anoucheka Sweety Gangabissoon (ASG), pour couper court à toute pensée qui lui prêterait une carrière littéraire versifiée décidée dès l’enfance. Le mercredi 31 juillet, à Ébène, elle a procédé au lancement de Mirrors of my Heart, un recueil  composé de 131 poèmes, où l’auteur décline sa vision des choses, dans un éventail de sentiments et d’émotions.

Prolifique, bosseuse, la jeune femme a été bien servie avec une préface signée de Vinesh Hookoomsing, qui met en garde le lecteur  avec une entrée en matière plutôt terrifiante : « Reading my book, you will lose your sanity. My life’s story is like an eternal funeral ». Mais, dans la suite, la poetesse rassure. 

Pourtant, rien ou peu de choses destinait ASG à s’engloutir dans la forme poétique : « Il y a dix ans, confie-t-elle, je disais à qui voudrait l’entendre que je ne peux faire de la poésie.  Je le ferai certainement un jour, quand j’aurais 60 ans mais ce ne sera que des contes et des nouvelles.  La poésie n’est pas pour moi quelque chose d’énigmatique, voire de mystique, que je ne saurais faire. Quand j’ai commencé à écrire, j’ai ressenti tellement de plaisir que ça a apporté un sens à ma vie », Se définissant comme « hyper-sensible, calme, casanière » et imprégnée de spiritualité, elle s’empare de sa plume à chaque fois qu’elle est ‘touchée’. « Ça peut être la douleur, la joie, l’humiliation, la spiritualité, même des sujets d’actualité. Je me sens soulagée après avoir écrit », explique celle dont les influences sont aussi diverses que contrastées, des Upanishad aux textes soufis, en passant par Khalil Gibran, Robin Sharma et Oscar Wilde. 

Mirrors of my heart (132 pp) d’Anoucheka Sweety Gangabissoon. Préface de Vinesh Hookoomsing
Publié par Éditions de l’Océan Indien

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