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Le maréchal Khalifa Haftar et ses troupes ont lancé, début avril, une offensive sur la capitale, contrôlée par le gouvernement d’« union nationale ».
Un bombardement survenu dans la fin de soirée du mardi 16 avril à Tripoli, a fait plusieurs morts, a déclaré un représentant de la capitale libyenne. Alors que des habitants ont dit avoir entendu de multiples tirs de roquettes, les hommes du maréchal Khalifa Haftar ont rejeté la responsabilité de cette attaque.
Son Armée nationale libyenne (ANL) a lancé, il y a près de deux semaines, une offensive en direction de Tripoli, pensant prendre la capitale en deux jours. Mais elle s’est retrouvée bloquée dans les faubourgs sud de la ville face aux forces du premier ministre Fayez Al-Serraj.
Des milices soutenant le gouvernement d’« union nationale » de M. Serraj, reconnu par la communauté internationale, ont accusé l’ANL d’avoir tiré des roquettes contre des zones résidentielles de Tripoli. L’ANL a affirmé, dans un communiqué, ne pas être responsable des bombardements de mardi soir et les a imputés à une autre milice basée dans la capitale.
Cessez-le-feu en préparation
Le porte-parole des services de secours, Osama Ali, a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’un tir d’artillerie avait fait au moins deux morts et huit blessés dans le district d’Abou Salim, dans le sud de la ville. Il n’a pas indiqué qui en était responsable. Selon un autre représentant des autorités, cité par la chaîne de télévision Alahrar, quatre personnes ont été tuées et 20 autres blessées.
Le Conseil de sécurité des Nations unies devait examiner mardi un projet de résolution présenté par le Royaume-Uni en vue d’instaurer un cessez-le-feu en Libye. Le texte, qui pourrait être soumis au vote dès cette semaine, demande aux Etats qui peuvent avoir de l’influence sur les belligérants de s’assurer du respect d’une éventuelle trêve des combats. Il souhaite aussi que l’aide humanitaire puisse parvenir à toutes les régions du pays.
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