Plus d’un million de jeunes descendent de nouveau dans la rue pour le climat

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Des manifestantes lors du défilé pour le climat, à Paris, le 24 mai.
Des manifestantes lors du défilé pour le climat, à Paris, le 24 mai. ALAIN JOCARD / AFP

« Les calottes sont cuites », « Je sèche et la planète aussi », « Les bronzés ne feront plus de ski ». Brandissant leurs pancartes et leur humour, malgré la gravité de la situation, au moins 1,6 million d’étudiants, de lycéens et de collégiens ont une fois de plus séché les cours pour défiler dans plus de 120 pays, selon le décompte des organisateurs. Une seconde grève scolaire internationale pour le climat, après celle du 15 mars qui avait réuni près de 1,8 million de jeunes, un record.

La demande de ce mouvement baptisé « Fridays for Future » est toujours la même : appeler les dirigeants politiques à lutter davantage contre la crise écologique et climatique.

« Nous avons le sentiment que de nombreux adultes n’ont pas encore complètement compris que nous les jeunes ne pouvons pas arrêter la crise du climat tout seuls », ont écrit la jeune égérie du mouvement, la Suédoise Greta Thunberg, et son alter ego allemande Luisa Neubauer, dans une tribune publiée jeudi par le journal allemand Süddeutsche Zeitung.

Interpeller « les politiques »

En Europe, la mobilisation, qui se tenait au milieu du scrutin du 23 au 26 mai, avait pour but de faire des « élections européennes des élections climatiques ». De fait, en dépit de quelques railleries ou accusations de manipulation, les jeunes sont parvenus à inscrire la question du climat à l’agenda politique. A Bruxelles, l’un des hauts lieux de la mobilisation sur le continent, où 7 500 à 10 000 manifestants ont défilé vendredi, la jeune Flamande Anuna De Wever s’est dite « émue et super fière de [sa] génération ».

« Nous avons démontré au cours des derniers mois que le climat était un thème extraordinairement important et j’espère que l’électeur en tiendra compte », a déclaré la figure de proue du mouvement belge, dans une allusion au scrutin fédéral et régional de dimanche en Belgique qui se tient en même temps que les élections européennes. « Les manifestants ont fait leur travail, les experts aussi, c’est désormais aux politiques qu’il appartient d’agir. »

Lire notre enquête : « Plus tard, je veux être vivant » : la naissance d’une « génération climat »

En Allemagne également, où ils étaient 320 000 à défiler, la même attente prévaut vis-à-vis des dirigeants. Les manifestants qui affluent sur la vaste esplanade de Munich disent tous la même chose. Le même « sentiment d’urgence », la même volonté d’interpeller « les politiques » qui vont « trop lentement » (pour les plus modérés) ou qui sont « vendus aux lobbys » (pour les plus politisés).

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