plus de 51 000 morts aux Etats-Unis malgré une baisse du bilan journalier

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Selon le calcul établi par l’Agence France-Presse à partir de sources officielles, vendredi 24 février soir, la pandémie liée au coronavirus a fait au moins 193 930 morts sur une planète dont les habitudes sont largement perturbées pour éviter une propagation plus importante.

Plus de 2 770 750 cas ont été diagnostiqués dans 193 pays et territoires. Ce chiffre ne reflète toutefois qu’une fraction de leur nombre réel, beaucoup de pays ne testant que les porteurs du virus requérant une prise en charge hospitalière. Parmi ces cas, au moins 736 800 personnes sont aujourd’hui considérées comme guéries.

Les Etats-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus au début de février, sont le pays le plus touché en valeur absolue, tant en nombre de morts que de cas, avec 51 017 décès pour plus de 890 000 cas, selon le comptage de l’université Johns Hopkins qui fait référence.

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Avec 1 258 décès supplémentaires causés par le Covid-19 en 24 heures, le pays a néanmoins enregistré vendredi son bilan journalier le plus bas en près de trois semaines. Cette baisse ponctuelle ne dénote pour autant pour le moment aucune tendance, et devra se répéter dans les prochains jours pour confirmer une véritable amélioration de la situation dans le pays. Jeudi, les Etats-Unis, avaient au contraire enregistré, l’un de leurs plus lourds bilans journaliers, avec plus de 3 170 morts en une journée.

L’Europe demeure le continent le plus endeuillé avec plus de 119 000 décès mais le bilan continuant à augmenter moins rapidement laisse espérer un passage progressif du premier pic épidémique :

  • L’Italie comptait vendredi soir 25 969 morts sur 192 994 cas confirmés. Le bilan de 420 morts en une journée est le plus faible depuis le 19 mars. Le nombre de patients en soins intensifs est passé de 2 267 à 2 173 entre jeudi et vendredi.
  • En Espagne, aussi, le bilan quotidien de 367 nouveaux décès est le moins important en un mois. 22 524 Espagnols sont morts depuis le début de l’épidémie dans le pays, selon le décompte officiel. « C’est le premier jour où nous pouvons donner un nombre de personnes guéries supérieur à celui de nouveaux cas notifiés », a déclaré le directeur du centre de coordinations des alertes et urgences sanitaires, Fernando Simon.
  • Le bilan au Royaume-Uni s’est cependant alourdi de 684 morts à l’hôpital vendredi, soit plus que la veille (+ 616), portant à 19 506 le nombre total de décès. Selon le ministère de la santé, 143 464 personnes (+ 5 386) ont été testées positives dans le pays, l’un des plus durement touchés en Europe. Le bilan des autorités ne prend toutefois pas en compte les maisons de retraite où, selon des représentants du secteur, plusieurs milliers de personnes âgées sont mortes.

  • Polémique autour de Trump et du « désinfectant »

Donald Trump a promulgué un nouveau plan d’aide de près de 500 milliards de dollars (environ 460 milliards d’euros) destiné à soutenir les entreprises et les hôpitaux américains. Mais piqué au vif par une polémique qui ne s’éteint pas, le président a mis fin, vendredi, après seulement une vingtaine de minutes à sa conférence de presse sur la pandémie, sans prendre de questions, alors que cet exercice quotidien s’étend d’ordinaire en longueur.

M. Trump avait suscité de nombreuses réactions jeudi en suggérant que l’injection de désinfectant aux malades pourrait être une piste à explorer, assurant finalement s’être exprimé de façon « sarcastique ».

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Scientifiques, fabricants de désinfectant et autorités étaient auparavant montés au créneau. « Personne ne doit s’injecter quoi que ce soit », ont prévenu les autorités sanitaires britanniques. « J’ai du mal à croire que je suis obligé de dire ça, mais s’il vous plaît ne buvez pas d’eau de javel », a renchéri Joe Biden, l’adversaire démocrate de Donald Trump à la présidentielle de novembre.

Du personnel désinfecte les environs de la grande mosquée désertée de La Mecque, en Arabie saoudite, vendredi 24 avril.
Du personnel désinfecte les environs de la grande mosquée désertée de La Mecque, en Arabie saoudite, vendredi 24 avril. STR / AFP

Après les fêtes chrétiennes de pâques et la pâque juive, une grande partie du monde musulman est entré, à l’occasion du ramadan, dans un mois de jeûne sans prières collectives ni repas partagés.

A l’image de l’esplanade de la grande mosquée de La Mecque désertée, presque tous les pays musulmans ont fermé les mosquées et demandé aux fidèles de prier chez eux, imposant parfois des couvre-feux pour empêcher la propagation du virus.

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La première rupture du jeûne du ramadan s’est ainsi déroulée dans le calme à Niamey au Niger, après les émeutes de protestation contre le couvre-feu et l’interdiction des prières collectives. Mais la tension persiste. Le gouvernement a joué l’apaisement en allégeant les horaires du couvre-feu. Pour empêcher les émeutiers de brûler des pneus et ériger des barrages comme pendant les violences, des camions de la municipalité ont sillonné la ville pour ramasser tous les pneus.

Les forces de l’ordre, qui avaient arrêté plus de 200 personnes, se sont aussi faites discrètes vendredi. Ainsi, les mosquées des quartiers et notamment celles de Lazaret se sont rapidement remplies à l’appel de la prière, sans que la police n’intervienne pour éviter ces rassemblements normalement interdits.

Le roi Salmane d’Arabie saoudite, dont le pays abrite les deux lieux les plus saints de l’islam, s’est dit « affligé » par la situation, mais a insisté sur la « protection de la vie et de la santé des peuples ».

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  • Déconfinement progressif à travers le monde

L’OMS a appelé à ne pas relâcher les efforts avec des déconfinements prématurés ou trop rapides, alors que la menace d’une deuxième vague mortelle reste entière.

Premier jour de réouverture d’un salon de coiffure aux Etats-Unis, à Marietta, en Georgie, vendredi 24 avril.
Premier jour de réouverture d’un salon de coiffure aux Etats-Unis, à Marietta, en Georgie, vendredi 24 avril. BITA HONARVAR / REUTERS

Plusieurs Etats américains ont décidé de se lancer sur la voie du déconfinement. Comme la Géorgie, où bowlings, ateliers de tatouage ou salons de coiffure et de soins esthétiques ont rouvert vendredi. « Il n’y a rien d’essentiel dans le fait d’aller au bowling ou de se faire faire une manucure au beau milieu d’une pandémie », déplore la maire démocrate d’Atlanta, Keisha Lance Bottoms.

La Belgique, en première ligne avec près de 6 700 morts pour 11,5 millions d’habitants, a annoncé, vendredi, une réouverture très progressive des commerces et écoles à compter de mi-mai.

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Le Monde avec AFP

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