Plus de 50 migrants disparus dans le naufrage d’un bateau parti de Libye

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Plus de 50 personnes sont portées disparues après le naufrage de leur bateau parti de Libye pour rejoindre clandestinement l’Europe, a annoncé mardi 18 mai le ministère de la défense tunisien, faisant état d’une trentaine de survivants.

Environ 90 migrants se trouvaient à bord de l’embarcation, selon les premiers éléments d’information, a précisé le porte-parole du ministère, Mohamed Zikri, ajoutant que les rescapés avaient été recueillis sur la plate-forme pétrolière offshore Miskar, dans le sud de la Tunisie.

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Les autorités tunisiennes s’efforcent de rapatrier les 33 survivants, en majorité originaires du Bangladesh, vers le port tunisien de Zarzis (Sud-Est), non loin de la frontière libyenne. Un porte-parole régional de l’Organisation internationale des migrations (OIM), Flavio Di Giacomo, a affirmé qu’ils avaient pris la mer dimanche du port libyen de Zouara, à 150 km de Zarzis.

L’une des routes migratoires les plus meurtrières

La Tunisie porte régulièrement secours à des migrants partis de la Libye voisine et ayant fait naufrage en Méditerranée centrale, l’une des routes migratoires les plus meurtrières selon les Nations unies.

Lundi, la marine tunisienne a secouru plus de 100 migrants, originaires notamment du Bangladesh et du Soudan, qui étaient « sur le point de couler » au large de l’île de Djerba. Ils ont déclaré être également partis dimanche de Zouara. Parallèlement, de nombreuses embarcations ont été interceptées par les gardes-côtes libyens et ramenées en Libye dans la nuit de dimanche à lundi.

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L’OIM a déploré lundi que « 680 migrants ont été interceptés et ramenés en Libye la nuit dernière », selon sa porte-parole, Safa Msehli. « Le soutien aux organismes de recherche et sauvetage en Libye doit être conditionné à l’absence de détention arbitraire et de violation des droits de l’homme », a-t-elle ajouté, appelant à reconsidérer tout soutien « à défaut de telles garanties ».

L’Union européenne soutient depuis plusieurs années les forces libyennes, qui jouent le rôle de garde-côtes, en dépit des conditions déplorables dans les centres de rétention libyens.

Le Monde avec AFP

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